OBSTACLE SUR LA ROUTE

Il y a très longtemps, un roi fit placer un gros rocher sur une route. Puis, il se cacha et attendit pour voir si quelqu’un enlèverait l’énorme rocher. Quelques-uns des marchands et courtisans les plus riches du royaume passèrent par-là et firent tout simplement le tour du rocher. Plusieurs d’entre eux en profitèrent pour accuser le roi de négliger les routes, mais aucun ne fit quoi que ce soit pour enlever le rocher du chemin. Puis, un paysan passa par-là avec une grosse caisse de légumes. En approchant du rocher, le paysan déposa son fardeau et essaya de pousser le rocher vers le fossé. Après beaucoup d’efforts, il finit par réussir. Lorsqu’il se pencha pour reprendre sa caisse de légumes, il aperçut une bourse par terre, à l’endroit même où était le rocher. La bourse contenait plusieurs pièces d’or et une note écrite par le roi, dans laquelle il disait que l’or appartenait à la personne qui avait enlevé le rocher. Le paysan venait d’apprendre ce que beaucoup de gens ne comprennent jamais : chaque obstacle nous donne l’occasion d’améliorer notre sort.

Il était une fois une course de grenouilles…

L’objectif était d’arriver tout en haut d’une grande tour.

Beaucoup se rassemblèrent pour les voir et les soutenir…
Et la course commença.

En fait, les gens ne croyaient pas possible que les grenouilles atteignent la cime et toutes les phrases que l’on entendirent furent : « Impossible !!! » …« Elles n’y arriveront jamais… !!! »

Les grenouilles commencèrent peu à peu à se décourager…

Toutes, sauf une qui continua de grimper et les gens de poursuivre : « Vraiment pas la peine !!! » « Elles n’y arriveront jamais !!! »

Toutes les grenouilles s’avouèrent vaincues sauf une, toujours la même, qui continua à grimper envers et contre tout. Toutes abandonnèrent donc sauf cette grenouille qui, seule et au prix d’un énorme effort, atteint la cime.

Les autres, stupéfaites, voulurent savoir comment elle, elle, y était arrivée. L’une d’entre elle s’approcha pour lui demander comment elle avait terminé l’épreuve et découvrit… qu’elle était sourde !!!

Moralité :

N’écoutez jamais les personnes qui ont l’habitude d’être négative, car elles enlèvent les meilleurs espoirs de votre cœur !

Rappelez-vous du pouvoir qu’ont les mots que vous entendez ou que vous lisez !

Soyez toujours positif !

Le roi d’un pays lointain reçut un jour comme offrande deux jeunes faucons qu’il remit sans tarder au fauconnier pour qu’il les dresse.
Au bout de quelques mois, le roi demanda au maître fauconnier des nouvelles concernant le dressage des deux précieux oiseaux.
Celui-ci l’informa qu’un des deux faucons répondait parfaitement au dressage, mais que l’autre n’avait pas bougé de la branche où il l’avait posé le premier jour.
Le roi fit venir des guérisseurs de toutes sortes pour qu’ils voient le faucon, mais personne n’arriva à faire voler l’oiseau. Il confia alors la mission aux membres de la cour, mais rien de plus ne se passa…
Désespérer, le roi décida de faire savoir à son peuple qu’il donnerait une juteuse récompense à la personne qui arriverait à faire voler le faucon. Et dès le lendemain matin, il vit le faucon en train de voler élégamment devant les fenêtres du palais.
Le roi dit à sa cour : « Amenez-moi l’auteur de ce miracle ! ». Et un modeste paysan se retrouva alors devant lui.
Le roi lui demanda : « C’est toi qui as fait voler le faucon ? Comment as-tu fait ? Est-ce que tu es magicien ?
Intimidé, le paysan dit au roi : « Ce n’est pas de la magie ni de la science, Majesté, j’ai juste coupé la branche et le faucon a volé. Il s’est rendu compte qu’il avait des ailes et il a commencé à voler. »
La légende raconte que depuis ce jour, le faucon vola librement et sans restriction aucune et le roi simplement prenait plaisir à le regarder…
Et vous les Amis à quoi êtes-vous accroché ? Qui vous empêche de voler ? De quoi ne pouvez-vous pas vous détacher ? Nous sommes installés dans une zone de confort à l’intérieur de laquelle nous vivons et nous croyons que c’est la seule chose qui existe.
À l’intérieur de cette zone se trouve tout ce que nous savons et croyons… Nous cohabitons avec nos valeurs, nos peurs, et nos limites. Nous avons des rêves, nous voulons de résultats, nous cherchons des opportunités, mais nous ne sommes pas toujours prêts à prendre de risques et à emprunter des chemins difficiles.
Arrêtez de vous accrocher à votre propre branche et prenez le risque de voler plus haut.

savez vous pourquoi l’amour est devenu aveugle et la folie l’accompagne toujours ?

 

La Folie décida d’inviter ses amis pour prendre un café chez elle.

Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa : – On joue à cache-cache ?

– Cache-cache ? C’est quoi, ça ? demanda la Curiosité.
-Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu’à cent et vous vous cachez.
Quand j’ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.

Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.

-1, 2, 3,… la Folie commença à compter.

L’Empressement se cacha le premier, n’importe où.

La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d’arbre.

La Joie courut au milieu du jardin.

La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d’endroit approprié pour se cacher.

L’Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.

La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.

Le Désespoir étaient désespéré en voyant que la Folie était déjà à quatre vingt dix-neuf.

-CENT ! Cria la Folie, je vais commencer à chercher…

La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n’avait pu empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert.

En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d’une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.

Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité…

Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda : Où est l’Amour ?

Personne ne l’avait vu.

La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d’une montagne, dans les rivières au pied des rochers.

Mais elle ne trouvait pas l’Amour. Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, pris un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri. C’était l’Amour, qui criait parce qu’une épine lui avait crevé un oeil.

La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s’excusa, implora l’Amour pour avoir son pardon et alla jusqu’à lui promettre de le suivre pour toujours.

L’Amour accepta les excuses.

Aujourd’hui, l’Amour est aveugle et la Folie l’accompagne toujours.

[Invitation de la folie]  – fable de Jean de la Fontaine

tof developerso : folie

Histoire inspirante : Le fils qui apprit le courage

Il était une fois un père qui était très frustré à cause de son fils qui ne semblait pas être très viril malgré ses seize ans. Le père alla voir un Maître Zen et lui demanda d’aider son fils à devenir un homme, un vrai.

Le maître lui dit :

« Je peux vous aider; Par contre, votre fils devra vous quitter pour venir chez moi pendant trois mois. Pendant tout ce temps là, vous ne serez pas autorisé à le voir. Je vous assure entière satisfaction après ces trois mois. »

Comme promis, le père ne revint donc que trois mois plus tard. Le maître organisa un Kumité (combat de karaté) pour que le père puisse voir les résultats de l’entraînement de son fils.

Quand démarra le combat, le père découvrit que l’adversaire de son fils était en fait un entraîneur.

L’entraîneur s’était bien sûr assuré d’être parfaitement bien préparé pour gagner avant même qu’il ne commence à attaquer. De l’autre côté, le fils tombait aussitôt après qu’il eut été attaqué, sans aucune résistance. Cependant, le garçon n’abandonnait pas et se relevait immédiatement après sa chute. Cela continua ainsi pas moins d’une vingtaine de fois. Son père fut embarrassé et eût de la peine pour lui, mais n’osa rien dire.

Le garçon perdit lamentablement à la fin le combat. Le maître demanda au père :

« Ne pensez vous pas que votre fils a montré de la virilité ? »

« J’ai eu honte de lui! Après trois mois d’entraînements, quel genre de résultat est-ce ?! Il était si faible et tombait aussitôt qu’il était attaqué. Je ne pense pas du tout qu’il soit viril. » Le père était très déçu.

Le maître dit au père: « Je suis désolé que vous ne regardiez l’échec et la réussite que sous leurs formes superficielles. N’avez-vous pas remarqué que votre fils avait du courage et de la bravoure pour se relever après toutes ses chutes? C’est une réussite si on se relève autant de fois qu’on chute, c’est là la qualité d’un homme, un vrai. »

Le père eu une soudaine compréhension, remercia de tout coeur le maître et ramena ainsi son fils chez lui.

Les rêves d’un voyageur

Un voyageur très fatigué s’assit à l’ombre d’un arbre sans se douter qu’il venait de trouver un arbre magique, « l’Arbre à Réaliser les Souhaits ».

Assis sur la terre dure, il pensa qu’il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.

Étonné, l’homme s’y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

« J’ai faim », se dit l’homme, « et manger en ce moment serait à coup sûr un délice. »
Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.

L’homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l’action du vin et de la fatigue, s’abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.

« Je vais dormir une heure ou deux », se dit-il. « Le pire serait qu’un tigre passe par ici pendant que je dors. »

Un tigre surgit aussitôt et le dévora.

◘ Cet Arbre est une similitude de nos propres rêves, de la réalisation de nos pensées, nos désirs, nos croyances. Ce sont elles qui nous stimulent ou… nous limitent.
Le fruit de cet Arbre est la résultante de nos désirs, de nos fixations. D’où l’importance de ne pas faire gagner nos peurs, de ne pas nous laisser envahir par nos idées négatives. Car celles-ci risquent aussi de se concrétiser…
A l’inverse, tous nos désirs justes et constructifs peuvent aussi mûrir jusqu’à devenir ce fruit juteux et agréable au goût.

Concentrez-vous sur ce qui construit, débarrassez-vous de vos craintes (qui entretiennent vos blocages) et des soucis qui forment un frein à notre progression. Ces freins, sont « parasites » à votre progression.

Bien entendu, libre à chacun d’y apporter sa propre interprétation, c’est la magie des métaphores : elles peuvent illustrer tout ce qu’on y trouve !

Le Verre D’eau

Une psychologue marchait vers le podium tout en enseignant la gestion du stress à une audience avertie. Comme elle a soulevé un verre d ’eau, tout le monde s ’attendait à question du « verre à moitié vide ou à moitié plein ». Au lieu de cela, avec un sourire sur son visage, elle demanda: «Combien pèse ce verre d ’eau? »
Les réponses entendues variaient de 8 grammes à 20 grammes
Elle a répondu: «Le poids absolu n ’a pas d ’importance. Cela dépend de combien de temps je le tiens. Si je le tiens pendant une minute, ce n ’est pas un problème. Si je le tiens pendant une heure, j ’aurai une douleur dans mon bras. Si je le tiens pendant une journée entière, mon bras se sentira engourdi et paralysé. Dans chaque cas, le poids du verre ne change pas, mais plus longtemps je le tiens, le plus lourd, il devient. » Elle a poursuivi: «Le stress et les inquiétudes dans la vie sont comme ce verre d ’eau.
Pensez-y pendant un moment et rien ne se passe. Pensez-y un peu plus longtemps et ils commencent à faire mal. Et si vous y pensez toute la journée, vous vous sentez paralysés – incapable de faire quoi que ce soit ».
Penser à déposer le verre.

(Auteur inconnu)

La grenouille sourde

« Il était une fois une course de grenouilles… Les grenouilles doivent arriver en haut d’une grande tour. C’est l’objectif de l’épreuve. Il y a beaucoup de monde rassemblé pour les voir et les soutenir. La course commence. Les gens dans le public n’y croient pas. « Impossible pour les grenouilles d’atteindre le sommet de la tour ! » De nombreuses voix s’élèvent : « Elles n’y arriveront pas. Inutile ! » Peu à peu, les grenouilles se découragent. Une seule continue de grimper. Les gens continuent de brailler : « Pas la peine, elles n’y arriveront pas ! » Les grenouilles se sont avouées vaincues. Sauf une qui continue envers et contre tout. Toutes ont finalement abandonné. Sauf cette grenouille solitaire qui, au prix d’énormes efforts, a rejoint la cime. Stupéfaites, les grenouilles ayant abandonné veulent savoir comment leur consœur a fait. L’une d’elles s’approche et lui demande : « Comment as-tu fait pour terminer l’épreuve ? » La gagnante ne répond pas. L’autre pose à nouveau la question. Toujours pas de réponse… La gagnante était sourde ! Cette histoire nous indique qu’il ne faut pas écouter les personnes qui ont l’habitude d’être « négatives », elles nous volent les meilleurs espoirs de notre cœur. Nous devons nous rappeler le pouvoir des mots que nous lisons, que nous entendons et préférer, toujours, être positifs. C’est-à-dire permettre aux jeunes d’élargir leurs horizons. Résumons-nous : « Soyons sourds quand quelqu’un nous dit que nous ne pouvons, ni ne pourrons réaliser nos rêves. Avec les jeunes que nous accompagnons sachons être « positifs ». Stimulons chacun à croire en ses rêves, en ses projets de réussite, et donnons-lui les moyens d’y parvenir.

Le stress environnemental ( une histoire de Stephen Covey )

Le stress environnemental, comme son nom l´indique, nous vient de l´environnement extérieur. Nous avons donc deux options : soit changer d´environnement, bien que ce soit parfois difficile, soit changer d´attitude.

Changer l´environnement prend la plupart du temps une certaine dose de courage. Il y a souvent un prix à payer, mais c´est parfois la seule façon d´extraire la source du stress.

À d´autres moments, changer notre façon de voir la situation est modifier nos attitudes peuvent avoir un effet instantané sur notre rapport avec la situation. Est-ce que cette attitude m´apporte paix, joie, satisfaction, ou est-elle source de tumulte, de dérangement, d´anxiété et de stress?

*Stephen Covey explique bien comment un changement dans la façon de penser peut s´effectuer en une fraction de seconde.

 »  Je me souviens d´un changement de paradigme, minime, vécu un matin dans le métro. Les gens étaient assis, lisant leur journal, perdus dans leurs pensées ou les yeux fermés. Tout était calme, paisible, quand un homme et ses enfants montèrent. Les enfants étaient si bruyants, si turbulents que l´atmosphère changea instantanément.

L´homme qui les accompagnait s´assit à côté de moi et ferma les yeux. Les enfants criaient d´un bout à l´autre du wagon, jetaient des objets, attrapaient les journaux des passagers; ils gênaient tout le monde. Pourtant, l´homme assis à côté de moi ne disait rien. Comment pouvait-il rester aussi indifférent et laisser ses enfants courir ainsi sans rien faire, sans même se sentir concerné?

Finalement, avec ce que je pensais être une retenue et une patience extraordinaires, je me tournai vers l´homme et lui dit :  »  Monsieur, vos enfants dérangent vraiment tout le monde. Peut-être pourriez-vous les reprendre un peu en main? » L´homme leva les yeux, comme s´il prenait tout à coup conscience de la situation et répondit doucement :  »  Vous avez sans doute raison. Je suppose que je devrais faire quelque chose. Nous sortons de l´hôpital, leur mère vient de mourir il y a une heure à peine, et je ne sais pas comment réagir. Je crois qu´eux non plus, d´ailleurs. »

Pouvez-vous imaginer ce que j´ai ressenti? Soudain, je voyais les choses sous un autre angle, je raisonnais différemment. Mon irritation disparut. J´éprouvai une immense peine et répondis :  »  Votre femme vient de mourir? Je suis désolé. Est-ce que je peux vous aider? Voulez-vous discuter un moment? » En un instant tout avait basculé.  »

* COVEY, Stephen R. Les sept habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu´ils entreprennent

LES SECRETS DE ROSE, ÂGÉE DE 87 ANS !

C’était le premier jour de la rentrée à l’université, et notre professeur s’était présenté en nous enjoignant de faire connaissance avec quelqu’un que nous ne connaissions pas encore.

En me levant pour regarder autour de moi, je sentis une main se poser doucement sur mon épaule. En me retournant, je vis une petite vieille toute «ridée» qui me regardait avec un sourire radieux, irradiant de tout son être.

– Bonjour, ma jolie, me dit-elle. Je m’appelle Rose. J’ai quatre-vingt-sept ans. Me permets-tu de te donner l´accolade?  En riant, je lui répondis avec enthousiasme. – Bien sûr que vous le pouvez! »

Et elle me gratifia alors d’une formidable étreinte. -Pour quelle raison une personne si jeune et si candide comme vous est-elle à l’université? lui demandai-je.

Avec malice, elle répondit,

– Je suis là pour rencontrer un riche époux, me marier, faire deux enfants, et, ensuite, je profiterai de ma retraite pour voyager.

– Non, sérieusement, lui  demandai-je ? J’étais curieuse de savoir ce qui avait pu la motiver à relever ce défi à son âge.

– J’ai toujours rêvé d’avoir une formation universitaire, et, aujourd’hui, j’en reçois une, me dit-elle.

Le cours terminé, nous allâmes au foyer des étudiants siroter ensemble un milk-shake au chocolat.

Nous étions devenues amies tout de suite. Ces trois premiers mois, nous partions chaque jour après les cours dans d’interminables discussions !

J’étais inlassablement fascinée à l’écoute de cette «machine à remonter le temps» qui partageait avec moi sa sagesse et son expérience.

Après quelque temps, Rose était devenue la coqueluche du campus et elle n’avait aucun mal à se faire des amis partout où elle allait. Elle adorait se faire élégante et se réjouissait de l’attention que lui portaient les autres étudiants. Elle s’y prêtait de bonne grâce.

À la fin du second trimestre, nous avons invité Rose à prendre la parole au banquet de notre équipe de foot. Jamais je n’oublierai les mots qu’elle nous y a dit alors. Après avoir été présentée, elle est montée sur le podium. Alors qu’elle commençait le discours qu’elle avait préparé, elle a fait tomber par terre une partie de ses notes. Frustrée et légèrement embarrassée, elle s’est alors penché sur le micro en disant simplement; – Excusez ma nervosité. Je ne bois plus de bière depuis le Carême, et ce whisky m’assomme ! Je ne vais jamais retrouver l’ordre de mes notes, alors permettez-moi juste de vous dire ce que je sais.

Tandis que tout le monde s’esclaffait, elle s’est éclairci la voix et a commencé :

– Nous ne cessons pas de jouer parce que nous sommes vieux. Nous devenons vieux parce que nous cessons de jouer. Il n’y a que quatre secrets pour rester jeune, être heureux, et connaître le succès.

1 – Il vous faut rire et faire preuve d’humour chaque jour.

2 – Il vous faut avoir un rêve. Lorsque vous perdez vos rêves, vous mourez. Vous avez tant de gens autour de vous qui sont morts et qui ne le savent même pas !

3 – Il y a une énorme différence entre vieillir et grandir. Si, à dix-neuf ans, vous restez dans votre lit une année entière sans rien faire d’utile, vous atteindrez vos vingt ans. J’ai quatre-vingt-sept ans, et,  si je reste au lit toute une année sans faire quoi que ce soit, j’atteindrai mes quatre-vingt-huit ans.

Tout le monde sait vieillir. Cela ne nécessite, ni compétence, ni dispositions particulières. L’idée est de grandir en trouvant toujours l’opportunité pour le changement.

4 – N’ayez aucun regret. Les personnes âgées n’ont habituellement pas de regrets pour ce qu’elles ont fait, mais bien plutôt pour ce qu’elles n’ont pas fait. Les seules à avoir peur de la mort sont celles qui ont des regrets.

Elle a terminé son discours en chantant bravement : « La Rose ».

À la fin de l’année, Rose a terminé la licence qu’elle avait entreprise durant toutes ces années. Une semaine après avoir obtenu son diplôme, Rose est morte paisiblement pendant son sommeil.

Plus de deux mille étudiants ont assisté à ses funérailles, en hommage à la femme merveilleuse qui prêchait par l’exemple qu’il n’est jamais trop tard pour devenir tout ce qu’il vous est possible d’être.