Le père, l’enfant et l’âne

Un jour, un enfant pose une question à son père :

– Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?

 

Ne sachant que répondre à cette interrogation, le père propose à son fils de le suivre. Ils sortent de la maison, le père sur le vieil âne et le fils suivant à pied. Les gens du village accusent :

– Son père est un père indigne ! Il monte son âne quand son fils le suit à pied !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.

 

Le lendemain ils sortent de nouveau, mais cette fois le père installe son fils sur l’âne et l’accompagne en tenant la bride. Les voisins disent alors :

– En voilà un fils indigne : il ne respecte pas encore son vieux père et le laisse aller à pied !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.

 

Le jour suivant ils s’installent tous les deux sur l’âne puis quittent la maison. Les villageois critiquent à nouveau le père et le fils :

– Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

 

Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l’âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :

– Voilà qu’ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C’est le monde à l’envers !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

 

Arrivés à la maison, le père dit à son fils :

– Tu me demandais l’autre jour le secret du bonheur. Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire.

FAIS CE QUE TU AIMES ET TU SERAS HEUREUX !!

s’ouvrir aux autres pour être heureux

L’idée que nous nous faisons du bonheur est souvent plus ou moins liée à des possessions (argent, maison, voiture …) ou au succès social (métier reconnu, accomplissement notoire, bonne réputation professionnel …). Tant qu’on ne peut atteindre ces objectifs prosaïques, nous pensons ne pas pouvoir être pleinement heureux. Conséquemment, bon nombre de gens passent leur vie à rechercher une illusion car le vrai bonheur n’est pas associé aux possessions ou au statut social. Le véritable bonheur est plutôt un état de conscience.

Mais comment accéder à cet état de conscience? La réponse est simple, il suffit de s’ouvrir aux autres et de devenir un donneur et non pas un demandeur d’amour. L’égoïste ne peut pas être heureux, car il ferme son cœur aux autres. Pour être heureux, il faut s’ouvrir jusqu’à embrasser le monde entier. Celui qui a beaucoup d’amour se dilate et il a l’impression que tout s’ouvre à lui.
Débarrassez-vous de cette habitude de constamment prendre et faites l’expérience de la générosité sincère. Si vous hésitez à donner des biens matériels alors faites des dons non tangibles simplement par votre attitude envers les autres. Voici quelques exemples :
Écouter les autres avec bonté
Saluer avec sincérité les gens de votre entourage
Encourager les gens qui vous entourent
S’intéresser sincèrement à la vie des gens de votre entourage
Sourire
Faire des compliments sincères
Remercier tous ceux qui vous rendent service
Éviter les conflits inutiles
Être serviable
Démontrer du respect à tous, particulièrement à “ceux qui ne le méritent pas”
Orienter volontairement les conversations vers des sujets d’intérêts pour vos interlocuteurs
Pardonner

Nous devons saisir les différentes opportunités d’être ouvert aux autres. Cette attitude nous enrichit, car ainsi nous recevons plus que nous donnons. Ça semble illogique peut-être, mais faites-en l’expérience. En donnant de votre temps aux autres, vous devenez plus inspiré intérieurement, et cette nouvelle richesse intérieure vous prépare à donner davantage et ainsi de suite.

Pendant quelques semaines, changez votre attitude envers les autres en adoptant certaines des 12 approches ci-dessus, puis observez-vous. Si vous avez mis suffisamment d’effort et de sincérité dans cette expérimentation, vous sentirez naître en vous une nouvelle force. Vous sentirez un certain bonheur intérieur. Évidemment, vous ne deviendrez pas une toute nouvelle personne en quelques semaines, mais vous percevrez une certaine différence. Et ceci vous motivera à aller plus loin.

Conclusion :

Un jour ou l’autre on se questionne tous sur la valeur de notre vie. On se demande si on a pris des bonnes décisions et on essaie de déterminer si on a bien utilisé le temps que la vie nous a donné. Lors de cette rétrospection, le temps que vous aurez donné aux autres d’une façon désintéressée sera une valeur sûre. Et vous serez fier d’avoir posé ces gestes. S’ouvrir aux autres donne un sens à la vie.

Lurlene McDaniel a dit :

« Le pardon est un choix que tu fais, un cadeau que tu donnes à quelqu’un même s’il ne le mérite pas. Cela ne coûte rien, mais tu te sens riche une fois que tu l’as donné.  »

Lurlene McDaniel

« Sous la carapace de chaque individu, se cache une personne qui aspire à être appréciée et encouragée. »

« Nos connaissances spirituelles et philosophiques sont inutiles si celles-ci ne se reflètent pas dans nos gestes.“

Comment réagir aux insultes ?

Il est difficile d’accepter les insultes, les injures et l’indélicatesse. En général ce genre de comportement crée une réaction négative presque instantanée chez la personne offensée. Voici quelques solutions pour mieux gérer vos réactions face aux insultes.

;; Ignorez les insultes (pour insultes mineures et/ou isolées)

Si vous réagissez en vous sentant blessé ou furieux, vous détruisez votre paix d’esprit. Par contre, si vous ignorez l’insulte en faisant la sourde oreille, vous vous protégerez contre cette blessure. Donc, s’il s’agit d’une insulte mineure ou isolée, vous pouvez simplement décider d’ignorer celle-ci. Par contre, si la personne continue à tenir des propos déplaisants à votre sujet, si elle persiste à vous couvrir d’insultes alors appliquez une des solutions suivantes.

;;;;; Prenez la fuite

Si la situation le permet, éloignez-vous physiquement de la personne qui vous insulte. Ceci est une façon simple de diminuer votre exposition à ses attaques. Malheureusement, cette solution est parfois inapplicable parce que fuir pourrait sévèrement vexer une personne importante pour nous. Mais peu importe les circonstances, si des insultes répétitives deviennent un véritable abus psychologique, vous avez toujours le droit de fuir.

;;;;; Faites semblant d’écouter

S’il n’est pas opportun d’appliquer les solutions précédentes, alors vous pouvez simplement fuir émotionnellement en retirant votre attention à celui qui vous insulte, ceci en prenant soin de faire semblant de l’écouter.

;;;;; Répliquez avec diplomatie

En général, vaux mieux se taire lorsque nous sommes insulté, mais parfois la situation impose que nous répondions (ex. réunions d’affaire, discussions imposées, situations délicates…). Dans ce cas, efforcez-vous d’être poli et respectueux. Si vous manquez de courage pour le faire, ou si la personne ne le mérite pas à vos yeux, alors faites-le pour vous-même. Cette marque de discipline vous placera au-dessus de la personne qui vous insulte. Montrez du respect à cette personne ne veut pas dire que vous abandonnez vos positions et vos idées. Cela signifie simplement que vous êtes mieux qu’elle.

;;;;; Comprenez la situation de l’autre

Est-ce que vous connaissez toutes les circonstances qui ont poussé la personne qui vous a insulté à agir ainsi? Non, nous ne connaissons jamais toute la vérité sur ces choses. Il n’est pas question ici d’excuser des gestes répréhensibles, mais plutôt de voir le côté humain derrière ceux-ci. Favorisez votre compréhension en vous disant: “La personne qui m’a insulté devait réellement souffrir pour agir ainsi. Dans les mêmes conditions difficiles, peut-être que j’aurais agi de la même façon“. Ceci contribuera à transformer votre rancoeur initiale en sentiment de compréhension et peut-être même en sympathie.

;;;;; Apprenez

Beaucoup de circonstances désagréables sont des occasions d’apprendre. Essayez donc de transformer votre épreuve en opportunité. Les insultes qui vous sont faites ont peut-être une parcelle de vérité. Et même si elles sont complètement fausses; vous pouvez apprendre en observant le contexte qui a mené à ces insultes. Peu importe si vous êtes fautif ou pas, il y a toujours de nouvelles choses à apprendre.

; Dédramatisez

Est-ce que vous vous attendiez à ne jamais être insulté? Il est malheureusement normal de temps à autre d’être victime d’indélicatesse. Ça fait partie de la vie en société. Alors, dédramatisez la situation. Ça arrive à tout le monde. Ça vous est déjà arrivé dans le passé et vous avez survécu. Sachez de plus que ça vous arrivera encore.

;;;;; Conclusion

Lorsque vous êtes blessé par les mots d’un autre, prenez l’attitude du soleil. Le soleil ne s’occupe pas des nuages ou des orages, il ne fait qu’étendre ses rayons partout sans distinction sans se soucier de savoir si ses rayons sont bienvenus ou pas. Imitez donc le soleil, et continuez à rayonner même si on vous offense. Avec cet état d’esprit, vous serez en meilleure position pour continuer à être courtois et diplomate dans toutes les situations. Évidemment, vous n’avez pas à laisser qui que ce soit abuser de vous. Sachez simplement que lorsque vous êtes insulté, c’est à vous de décider d’être victime ou d’être plus fort que cette épreuve.


« Les insultes sont une occasion de démontrer
notre discipline personnelle et notre sagesse.
»

 

Les cinq qualités du crayon

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Le petit garçon observait son grand-père en train d’écrire une lettre. A un moment donné, il demanda : « Est-ce que tu racontes une histoire qui nous est arrivée ? Et est-ce que par hasard cette histoire parle de moi ? »

Le grand-père arrêta d’écrire, sourit, et dit à son petit-fils : « Oui, ça parle de toi, c’est vrai. Mais le crayon dont je me sers est plus important que les mots que j’écris. J’espère que tu lui ressembleras quand tu seras grand ? »

Le garçon examina l’objet avec curiosité, mais ne lui trouva rien de particulier. « C’est un crayon comme tous les crayons que j’ai vu dans ma vie ! »

« Tout est dans la façon de regarder les choses. Ce crayon recèle cinq qualités qui, si tu parviens à les posséder pour toi-même, feront de toi un être en paix avec le monde. »

« Première qualité : tu peux faire de grandes choses, mais tu ne dois jamais oublier qu’il existe une main qui guide nos pas. Cette main nous l’appelons Dieu. Et il doit toujours pouvoir la diriger selon sa volonté. »

« Seconde qualité : de temps en temps, il me faut arrêter d’écrire pour utiliser un taille-crayon. Cela fait un peu souffrir le crayon, mais il en sort plus affûté. Ainsi faut-il que tu apprennes à endurer certaines douleurs, car elles feront de toi une meilleure personne.»

« Troisième qualité : le crayon te laisse toujours la possibilité d’utiliser une gomme pour effacer ce qui ne va pas. Tu dois comprendre que d’effacer quelque chose que l’on a fait n’est pas nécessairement mal, et que ça peutêtre quelque chose d’important pour rester sur le droit chemin.

« Quatrième qualité : ce qui importe vraiment dans ce crayon, ce n’est pas le bois ou la forme extérieure, ce qui compte c’est la mine à l’intérieur. Alors, fait bien attention, toujours, à ce qui se passe en toi. »

« Enfin, cinquième qualité du crayon : il laisse toujours une trace. De la même façon, sache que tout ce que tu feras dans ta vie laissera des traces et qu’il faut essayer d’être conscient de chacun de tes actes.

 

Lâcher prise c’est…

Lâcher prise, ce n’est pas se montrer indifférent, mais simplement admettre que l’on ne peut agir à la place de quelqu’un d’autre.

Lâcher prise, ce n’est pas couper les liens, mais prendre conscience que l’on ne peut contrôler autrui.

Lâcher prise, ce n’est pas être passif, mais au contraire chercher principalement à tirer une leçon des conséquences inhérentes à un événement.

Lâcher prise, c’est reconnaître son impuissance, au sens où l’on admet que le résultat final n’est pas toujours entre ses mains.

Lâcher prise, c’est ne plus blâmer ou vouloir changer autrui et, au lieu de cela, choisir de consacrer son temps à donner le meilleur de soi-même.

Lâcher prise, ce n’est pas prendre soin des autres en faisant preuve d’une totale abnégation, mais se sentir concerné par eux.

Lâcher prise, c’est ne pas « assister « , mais encourager.

Lâcher prise, c’est ne pas juger, et accorder à autrui le droit d’être humain, c’est à dire lui accorder le droit à l’erreur.

Lâcher prise, c’est ne pas s’occuper de tout ce qui arrive, et laisser les autres gérer leur propre destin.

Lâcher prise, c’est ne pas materner les autres, et leur permettre d’affronter la réalité.

Lâcher prise, ce n’est pas rejeter, c’est au contraire accepter.

Lâcher prise, c’est ne pas harceler, reprocher, sermonner ou gronder, et tenter de déceler ses propres faiblesses et de s’en défaire.

Lâcher prise, c’est ne pas adapter les choses à ses propres désirs, et prendre chaque jour comme il vient et l’apprécier.

Lâcher prise, c’est ne pas critiquer ou corriger autrui, mais s’efforcer de devenir ce que l’on rêve de devenir.

Lâcher prise, c’est ne pas regretter le passé, et vivre et grandir dans le présent pour l’avenir.

Lâcher prise, c’est craindre moins et aimer davantage.

pour comprendre la valeur du temps

...La valeur du temps ...

Pour comprendre la valeur d’une année, demande à un étudiant qui a redoublé sa classe.
Pour comprendre la valeur d’un mois, demande à une femme qui attend un bébé.
Pour comprendre la valeur d’une minute, demande au voyageur qui a raté son train.
Pour comprendre la valeur d’une seconde, demande à une personne qui vient de passer à côté d’un accident !!!
Donne de la valeur à chaque instant que tu vis. Et souviens-toi que le temps n’attends jamais personne…

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Helen Adams Keller a dit :

Lorsque l’une des portes du bonheur se referme, une autre s’ouvre ; mais souvent nous regardons si longtemps la porte fermée que nous ne voyons pas celle qui nous a été ouverte.

Helen Adams Keller