Bouddha et la critique

Un jour, Bouddha mendiait sa nourriture. Il était sur le point d’atteindre un village où vivaient bon nombre de Ses fidèles. Tout le monde dans ce village Lui témoignait une grande affection.

Mais juste avant qu’il n’arrive à la limite du village, IL croisa des jeunes voyous qui se mirent à Le critiquer. Quelque peu surpris de cette réception, IL s’arrêta, s’assit sur un rocher et leur dit : « Et bien, messieurs, quel plaisir obtenez-vous en Me critiquant ainsi ? » Sans donner aucune raison, ils redoublèrent leurs critiques. Bouddha leur dit : « Poursuivez donc aussi longtemps qu‘il vous plaira. » Ils critiquèrent et critiquèrent de plus belle jusqu’au moment où, fatigués de leurs propres invectives, ils décidèrent finalement de s’en aller.

Avant qu‘ils ne s’en aillent, Bouddha leur dit : « Enfants ! Voici une vérité que Je souhaite que vous sachiez. Dans le village où Je me rends, les gens M’aiment beaucoup. S’ils apprenaient que vous M’avez critiqué de manière aussi vile, ils vous tailleraient en pièces. Pour vous sauver de ce danger, Je suis resté assis ici sur ce rocher et Je vous ai permis de Me critiquer. Je vous ai donc fait un grand cadeau. D’ordinaire, quand on veut donner de la joie aux gens on doit dépenser beaucoup d’argent et faire toutes sortes de préparatifs. Cependant, sans aucun effort, sans dépenser le moindre centime, Je vous ai permis de vous réjouir en Me critiquant. Puisque vous semblez retirer tant de joie des critiques que vous M’adressez, Je suis responsable de votre joie. Sans en avoir eu l’intention, J’ai pu donner satisfaction à beaucoup de gens. Vous voyez, au lieu d’être malheureux à cause de vos critiques, Je suis vraiment heureux parce que J’ai pu vous donner du bonheur.  »

Ensuite, Bouddha leur expliqua une chose très importante. Il le fit d’une manière telle que cela laissa une impression indélébile en leur coeur. « Supposons qu’un mendiant frappe à votre porte pour demander l’aumône et que vous lui apportez de la nourriture. Supposons aussi que cette nourriture n’est pas le genre d’aumône qu‘il attend et admettons qu’il ne l’accepte pas. Que ferez-vous ? Vous direz, « Si tu ne veux pas ce que je te donne, je le reprends et le garde pour moi.

De même, vous m’offrez vos critiques, c’est l’aumône que vous Me faites. Vous pensez sûrement que J’ai besoin de votre avis et Me l’offrez gratuitement, mais Je ne l’accepte pas. Alors, à qui va-t-il ? Et bien, il vous est retourné, il vous reste et vous appartient. Vous voyez, vous vous êtes réellement critiqués vous-mêmes, vous ne M’avez pas critiqué du tout. »

On peut envoyer une lettre recommandée à un ami. S’il n’accepte pas cet envoi recommandé que fera l’Administration de la Poste avec la lettre. Elle la renverra à l’expéditeur. Si vous critiquez ou dénigrez quelqu’un et si cette personne n’accepte pas vos critiques, elles vous reviennent inévitablement.

 

C’est une satisfaction bien mesquine de penser que vous causez des ennuis aux autres par haine et jalousie. Vous ne causez des ennuis à personne sinon à vous-même. La jalousie créera des difficultés à celui qui en est infecté et elle le fera de maintes façons.

Le sac de patates

Ceci est une histoire pour comprendre la richesse et la liberté que pardonner peut apporter dans nos vies.

Un professeur de méditation a demandé à ses étudiants de venir au prochain cours avec un sac de patates et un sac de plastique vide.

Tout au long du cours de méditation, le professeur a demandé à ses étudiants de méditer sur ceux et celles envers qui ils entretenaient des ressentiments, des envies, des jalousies, des rancoeurs, bref, envers ceux et celles qu’ils n’avaient pas pardonnés pour un geste du passé.

Puis, à la fin du cours, le professeur a demandé à chaque étudiant d’écrire le nom de ces personnes sur une patate et de transférer ces patates dans le sac vide.

Ensuite, ils devaient se faire la promesse que pour les 7 prochains jours, 24 heures sur 24, de ne jamais se séparer, peu importe les circonstances, de leur sac de patates.

Certaines personnes sont parties avec plus de 30 livres de patates !

Peu importe le poids, jour et nuit, le sac de patates devait faire partie de leur vie. Au coucher, ils devaient le déposer sur la table de chevet, puis, le matin venu, le sac de patates devait être déposé à la porte de la douche, sur l’évier pendant qu’ils se brossaient les dents, ils devaient l’apporter au déjeuner, dans le métro, l’autobus, au bureau, sur l’heure du lunch, à des réunions, etc.

Après quelques jours, certaines patates étaient pourries tandis que d’autres avaient des racines longues de plusieurs pouces. Juste trainer une patate dans sa bourse rendait certaines participantes totalement folles d’impatience de s’en débarrasser !

Au bout de 7 jours, les étudiants sont tous arrivés au cours de méditation plus tôt qu’à l’habitude dans l’espoir de remettre rapidement leur sac de patates au professeur dans les plus brefs délais.

Pour chaque participant, cette expérience avait eu le même résultat : ils venaient tous de réaliser que de pardonner, ce n’est pas d’excuser l’autre mais, c’est se libérer soi-même !

Bonne méditation et que la vie vous soit douce.

L’homme qui voulait être sage


Un homme captura un jour un serin. L’oiseau, si petit qu’il tenait dans la paume de sa main, tenta de négocier sa liberté en ces termes : Qu’attends-tu donc de moi ? dit-il. Je suis si petit, si maigre, je n’ai que la peau sur les os ! Rends-moi la liberté ! En échange, je te dirai trois vérités très utiles.

Soit, dit l’homme. Mais comment pourrai-je savoir si tes vérités sont utiles pour moi ?

C’est très simple, répondit le serin. Je te dirai la première vérité lorsque je serai encore dans ta main. Je te dirai la seconde lorsque je serai sur la branche de cet arbre ; ainsi, tu auras encore le pouvoir de me rattraper si cette vérité ne te convient pas. Enfin, je te dirai la troisième, la plus importante, lorsque je serai là-haut dans le ciel.

D’accord, dit l’homme. Dis-moi la première vérité. La voici dit le serin : si tu perds quelque chose, s’agirait-il de ta propre vie, tu ne dois pas le regretter.
Voilà une vérité profonde, pensa l’homme : le non attachement aux formes extérieures, en effet, est le secret de la vraie liberté. Et il ouvrit la main. L’oiseau s’envola sur la branche, d’où il proféra sa deuxième vérité : Si on te raconte une absurdité, n’y crois sous aucun prétexte avant d’en avoir eu la preuve !

Très bien, dit l’homme, tu es beaucoup plus sage que ne le laissait prévoir ton minuscule crâne d’oiseau : l’être humain, en effet, est naturellement attiré par le mensonge et l’illusion, nés de sa convoitise ! Mais quelle est donc la troisième vérité ?
C’est, lui répondit le serin qui planait désormais dans les hauteurs du ciel, que j’ai dans l’estomac, deux diamants gros chacun comme un de tes poings. Si tu m’avais tué, ta fortune était faite !

Fou de rage, l’homme tenta de jeter des pierres au serin. Puis, s’accusant, maudissant sa stupidité, il se mit à pleurer sur son sort.

Imbécile ! s’exclama l’oiseau. Je t’ai dit de ne jamais regretter aucune chose, et tu regrettes déjà de m’avoir libéré ! Je t’ai dit de ne jamais croire une absurdité, et tu m’as cru lorsque j’ai prétendu, moi qui tiens dans la paume de ta main, avoir avalé deux diamants gros comme tes poings ! En raison de ta convoitise et de ton aveuglement, tu ne pourras jamais voler dans le ciel comme moi !

Etre sage nécessite de développer son niveau de conscience, un effort de tous les instants. La conscience n’est pas une destination finale mais un chemin difficile avec une vigilance permanente, car les obstacles de l’inconscience sont prêts à surgir à tout moment.

La fenêtre

Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital.
L’un d’eux devait s’assoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d’évacuer les sécrétions de ses poumons, son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L’autre devait passer ses journées, couché sur le dos.
Les deux compagnons d’infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances.
Et chaque après-midi, quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’assoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il voyait dehors. L’homme dans l’autre lit commença à vivre pour ces périodes d’une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.
De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac, les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l’arc-en-ciel, de grands arbres décoraient le paysage et on pouvait percevoir au loin la ville se dessiner. Pendant que l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l’homme de l’autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d’un bel après-midi, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l’autre homme n’ait pu entendre l’orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.
Les jours et les semaines passèrent.
Un matin, à l’heure du bain, l’infirmière trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu’ils viennent prendre le corps.
Dès qu’il sentit que le temps était approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre. L’infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s’assura de son confort, puis elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s’appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d’oeil dehors. Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Or, tout ce qu’il vit, fut un mur !
L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité. L’infirmière répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
« Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager », commenta-t-elle.

Epilogue :
Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d’autres heureux, en dépit de nos propres épreuves. La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s’en trouve double. Si vous voulez vous sentir riche, vous n’avez qu’à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l’argent ne peut acheter.

La rose

Un certain homme planta une rose et l’arrosa fidèlement,
et avant qu’elle ne fleurisse Il l’examina.
Il vit le bouton qui fleurirait bientôt et aussi les épines.
Et il pensa, « Comment est-il possible qu’une fleur si magnifique provienne
d’une plante chargée d’autant d’épines pointues ? »

Attristé par cette pensée, il négligea d’arroser la rose
et avant, qu’elle ne fût prête à fleurir, elle mourut.

Il en est ainsi pour beaucoup.
A l’intérieur de chaque âme il y a une rose.
Les qualités divines plantées en nous à la naissance grandissent
parmi les épines de nos erreurs.
Beaucoup d’entre nous se regardent eux-mêmes et
voient seulement leurs épines leurs défauts.

Nous désespérons, en pensant peut-être
que rien de bon ne peut sortir de nous.
Nous négligeons d’arroser le bien qui est en nous,
et finalement, il meurt.

Nous ne réalisons jamais notre potentiel.
Quelques personnes ne voient pas la rose à l’intérieur d’elles-mêmes
quelqu’un d’autre doit la leur montrer.
Un des dons les plus extraordinaires qu’une personne puisse posséder
est d’être capable de passer à travers les épines
et de trouver la rose à l’intérieur des autres.

C’est la caractéristique de l’amour, de regarder une personne
et connaissant ses erreurs, de reconnaître la noblesse dans son âme.
Et de l’aider à réaliser qu’elle peut dépasser ses erreurs.
Si nous lui montrons la rose, elle fera la conquête des épines.
Alors elle fleurira, et plus loin fleuriront trente, soixante
une centaine de plants comme celui qui lui a été donné.

Notre devoir en ce monde est d’aider les autres
en leur montrant leurs roses et non leurs épines.
Alors seulement nous atteindrons l’amour
que nous devrions ressentir pour chacun
alors seulement nous fleurirons dans notre propre jardin.

Le pouce du roi

Un roi africain avait un ami d’enfance qui était très proche de lui. Cet ami avait une habitude curieuse : quel que soit l’évènement qui lui arrivait dans la vie, positif ou négatif, il disait  « C’est génial ! »

Un jour le roi et son ami partirent à la chasse. Son ami prépara les fusils pour le roi. Mais il fit sans doute une bétise, car un des fusils explosa dans les mains du roi et le priva de son pouce.

Au moment où cet accident arriva, l’ami dit, comme d’habitude, « C’est génial ! »

A cela le roi, qui était vraiment en colère, lui dit « Non, ce n’est pas génial du tout » et en donna la preuve à son ami en le jetant en prison.

Un an plus tard, le roi chassait hors de son royaume et des cannibales le capturèrent et le firent prisonnier dans leur village. Ils l’attachèrent à un tronc, mirent du bois autour de lui, et s’apprêtèrent à le faire griller vif pour le manger.

Mais, au moment où ils allaient mettre le feu, ils s’aperçurent qu’il lui manquait un pouce. Une de leurs croyances étant qu’en le mangeant ils leur arriverait la même chose, ils détachèrent le roi et le laissèrent partir.

Sur le chemin du retour, exténué, choqué, il se souvint des circonstances dans lesquelles il avait perdu son pouce.

A peine arrivé, il se fit conduire à la prison pour parler avec son ami.

« Tu avais raison, mon ami, dit-il, c’était génial que je perde mon pouce. »

Et il raconta ce qui lui était arrivé à son ami. « Je te supplie de me pardonner de t’avoir laissé croupir en prison si longtemps. C’était mal de ma part de t’avoir fait cela. »

Son ami lui répondit : « Mais non, c’était génial au contraire ! »

« Qu’est-ce que tu veux dire ? Comment le fait de te jeter en prison, toi, mon ami, pourrait-il être génial ? »

« Si je n’avais pas été en prison, j’aurais été avec toi. Et ils m’auraient mangé. »

Ce qui nous arrive dans la vie ne semble pas toujours avoir de sens. Mais en gardant une attitude  positive, vous lui trouverez un sens. Et vous transformerez le mal en bon, en « génial », même.

Il suffit de chercher le génial et vous le trouverez.

Les deux voyageurs

L-univers-dans-ton-coeur---jpg

Il était une fois un vieil homme, assis à la porte d’une ville. Un jeune homme s’approche de lui : « Je ne suis pas d’ici, je viens de loin ; dis moi, vieil homme, comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? ».

Au lieu de lui répondre, le vieillard lui renvoie la question : «Et dans la ville d’où tu viens, comment les gens étaient-ils donc ? ». Le jeune homme aussitôt, plein de hargne : « égoïstes et méchants, au point qu’il m’était impossible de les supporter plus longtemps ! C’est pourquoi j’ai préféré partir ! ».

Le vieillard : « Mon pauvre ami, je te conseille de passer ton chemin : les gens d’ici sont tout aussi méchants et tout aussi égoïstes ! ».

Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approche du même vieillard : « Salut, ô toi qui es couronné d’ans ! Je débarque en ces lieux ; Dis-moi, comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? ».

Et le vieil homme de le questionner à son tour : « Dis-moi d’abord, là d’où tu viens, comment les gens étaient-ils ? »
Le jeune homme, dans un grand élan : « Honnêtes, bons et accueillants ! Je n’avais que des amis ; oh que j’ai eu de peine à les quitter ! ». Le vieillard : « Eh bien, ici également, tu ne trouveras que des gens honnêtes, accueillants et pleins de bonté. ».

Un marchand faisait boire ses chameaux non loin de là, et il avait tout entendu : « Comment t’est-il possible, ô vieil homme que je prenais pour un sage, de donner, à la même question, deux réponses aussi diamétralement opposées ? Serait-ce un poisson d’avril ? ».

« Mon fils, déclara le vieil homme, chacun porte en son cœur son propre univers et le retrouvera en tous lieux. Ouvre ton cœur et ton regard sur les autres, et le monde sera changé »

Le cric et les pensées

Un représentant crève un pneu en rase campagne. Il ouvre son coffre cherche son cric… en vain. Pas de cric. Comme il est sur une petite route de campagne, en plein mois de juillet il se dit que personne ne va passer par là pour le secourir.

Il décide de se rendre au village le plus proche, dont il voit le haut du clocher au loin, pour emprunter un cric. Le chemin est long, il fait chaud, et en route, il se dit: « Est-ce qu’il vont seulement avoir un cric à me prêter ? » Il avance encore, et, tout transpirant, se dit : « Et je connais les gens du coin, ils n’aiment pas les étrangers ! »

Il marche encore, et se dit : « Ils ne me connaissent pas, vont-ils seulement vouloir me le prêter, ce cric ? »
Et il continue ainsi, s’imaginant les scénarios les plus désagréables, étant pris à parti par les villageois qui trouvent louche qu’il veuille emprunter un cric, proposant de l’acheter, personne ne voulant lui en vendre un, etc. etc.

Il s’approche du village, de plus en plus énervé intérieurement, se met sur la place du village, et hurle :  » Eh bien, puisque c’est comme ça, votre cric, vous pouvez vous le garder !!!  »

Combien de fois nous imaginons-nous ainsi des objections qui ne seront jamais levées, des craintes sans fondement, et combien de fois, n’osons-nous pas demander par peur d’être rejeté ? Tournez vos pensées vers le monde des possibles et les pensées positives. Les pensées sont comme un aimant attirant les réactions ou les situations qui leur ressemblent!

Histoire de balai et de tomates

oomato.gif

Un chômeur postule pour un poste de technicien de surface chez Microsoft.

Le DRH (directeur des ressources humaines) lui fait passer un entretien, puis un test (balayer le sol), et lui dit: »Tu es engagé; donne-moi ton e-mail et je t’enverrai le formulaire à remplir, ainsi que la date et l’heure auxquelles tu devras te présenter pour commencer ton travail. »

L’homme, désespéré, répond qu’il ne possède pas d’ordinateur, et encore moins d’e-mail. Le DRH lui dit alors qu’il est désolé, mais que s’il n’a pas d’e-mail, cela signifie que virtuellement il n’existe pas et, comme il n’existe pas, il ne peut avoir le job.

L’homme sort, désespéré, sans savoir que faire; avec seulement 10 US$ en poche. Alors il décide d’aller au supermarché et d’acheter une caisse de 10 kilos de tomates. Il fait donc du porte à porte pour vendre ses tomates au kilo, et, en moins de deux heures, réussit a doubler son capital. Il répète l’opération encore trois fois et revient chez lui avec 60 US$.

Alors, il réalise qu’il pourrait survivre de cette manière, il part de chez lui tous les jours plus tôt et revient chez lui plus tard et ainsi triple et quadruple son argent chaque jour. Peu de temps après, il achète une charrette, puis l’échange contre un camion et peu de temps après se retrouve avec une petite flotte de véhicules de livraison.

Passé 5 ans, l’homme est propriétaire d’un des plus grand distributeur alimentaire des Etats Unis. Il pense alors au futur de sa famille, et décide de prendre une assurance vie. Il appelle un assureur, choisit un plan d’assurance et quand la conversation termine, l’assureur lui demande son e-mail pour lui envoyer la proposition. L’homme dit alors qu’il n’a pas d’e-mail.

« Curieux, lui dit l’assureur, vous n’avez pas d’e-mail et vous êtes arrivé à construire cet empire, imaginez ce que vous seriez si vous aviez un e-mail! »

L’homme réfléchit et répond:

– Je serais balayeur chez Microsoft!!

L’histoire du charpentier

j0431713_resize.jpg

c’est l’histoire d’un charpentier qui, fatigué de travailler, avisa son employeur – l’entrepreneur en construction le plus réputé de sa ville – qu’il prenait sa retraite.  Surpris, il fut réellement désolé de voir son meilleur travailleur le quitter.  Mais parce qu’il avait un important retard dans ses commandes – toutes très importantes – il lui demanda de bien vouloir lui accorder la faveur de compléter une dernière maison.  À contrecoeur, l’homme accepta.  Mais, il devint très vite évident à son équipe qu’il n’avait plus le coeur à l’ouvrage.

Bientôt, ils se mit à « couper les coins ronds », produisant un travail de piètre qualité.  C’était une bien triste façon pour le charpentier de terminer sa carrière!

Lorsqu’ils eurent complétés la maison, le patron vint l’inspecter.  Mais, au  lieu de l’examiner, il rassembla les hommes et solennellement remis les clés au charpentier, lui disant:   » Depuis que tu es à mon service, tu n’as cessé de travailler fort et je veux que tu saches combien je l’apprécie. Cette maison t’appartient… un cadeau pour m’avoir toujours donné le meilleur de toi. »

Immédiatement, l’homme étonné eut honte de lui.  S’il avait su qu’il construisait sa propre maison, il se serait assuré que tout était parfait. Au lieu de cela, il en connaissait tous les défauts. Pire encore, il savait qu’il s’était dupé lui-même et qu’il avait, indirectement, trompé son employeur et son équipe.  Maintenant, il aurait à vivre dans une maison mal bâtie, à moins qu’il n’investisse beaucoup de temps, d’argent et d’efforts à corriger les erreurs qui découlaient de sa déplorable attitude.

Avec tristesse, il se souvint des mots de son mentor, ce vieux professionnel qui lui avait tout enseigné: « Le travail, c’est moins ce que tu fais et plus qui tu deviens ce faisant.  Fais de ton mieux et tu sera le meilleur. »  Il pensa à la fierté qu’il ressentait à chaque fois qu’il s’appliquait et réalisait que – peu importe pour qui il bâtissait une maison – il créait réellement un « espace intérieur » qu’il pouvait ensuite habiter.

Il remercia son patron pour sa générosité et, comme il le raccompagnait à son camion, lui proposa de demeurer encore quelques mois pour l’aider à compléter son carnet de commandes.  Puis, il l’invita à venir le visiter à sa nouvelle maison à la fin de sa dernière journée de travail.  Son patron accepta avec joie.  Durant les mois qui suivirent, vous imaginerez bien que mon ami le charpentier construisit les plus belles maisons de sa carrière.

De plus, pour en être fier, il répara sa propre maison  fier dans ses temps libres.

C’est ainsi pour chacun de nous:  « comment » nous travaillons « est » ce que nous devenons.  Si nous bâtissons notre carrière et notre vie avec nonchalance, réagissant au lieu d’agir en fonction des circonstances, tolérant le stress plutôt que de s’y adresser en corrigeant ses causes, nous nous satisfaisons d’être beaucoup moins que nous le sommes réellement. Que laisserons-nous alors derrière nous sinon de la médiocrité?

D’être négligents dans ce que nous faisons nous prive de notre potentiel et de la joie qui résulte de ce que nous accomplissons. Nous ne pouvons ressentir de fierté sans donner le meilleur de nous-mêmes.  Si nous n’investissons pas nos efforts dans notre travail, nous expérimenterons notre carrière comme si nous vivions dans une maison de piètre qualité.

Nous devrions nous voir comme le charpentier de notre vie et imaginer son travail comme si nous bâtissions notre propre maison.  Nous devrions la construire avec sagesse car ce sera le seul endroit où nous habiterons.  Et même si nous vivions qu’un seul jour dans notre maison, cette journée ne mérite-t-elle pas tous nos efforts?  Cela seul peut nous remplir d’une fierté qui nous accompagnera le restant de nos jours.

Cet « espace intérieur » où nous passerons nos demains résulte de notre attitude, de nos choix et des efforts que nous mettons à construire aujourd’hui.

Bâtissez vous une belle journée!