Les 3 stratégies de vie

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Barka est un Sage africain. Il tient un billard quelque part sur le Vieux Continent. Un jour, trois jeunes viennent le trouver.

 

– « Nous avons un problème avec notre ami Alex, qui est dominateur, agressif, intolérant. Nous ne sommes pas d’accord sur la façon de réagir. »

 

– « Il faut l’affronter, dit Arthur. D’abord gentiment, en lui disant ce qui nous dérange dans sa façon d’agir et en essayant de le convaincre de changer. Et si ça ne marche pas, il faut entrer dans une confrontation plus dure et ne plus se laisser faire. Devenir agressif si nécessaire. »

 

– « Je crains, dit Peter, que ça ne déclenche un conflit ou de la violence. Je

n’aime pas ça. Il vaut mieux, s’en éloigner, l’éviter. »

 

– « C’est notre ami, dit Claudio, nous ne devons pas le rejeter. Je préférerais qu’on cherche à l’accepter comme il est. »

 

« Vous avez tous raison, dit Barka. Faire face, affronter, agir pour changer ce qui ne vous convient pas est une bonne chose. Mais si vous échouez, prenez garde que l’affrontement ne se transforme en acharnement ou en violence. Il vaut alors mieux lâcher prise et choisir une autre stratégie : l’évitement, l’éloignement, la fuite. »

 

– « Je n’aime pas cela, dit Claudio. L’évitement est pour moi une forme de facilité, de démission, de lâcheté. »

 

– « Si c’est la peur de l’affrontement qui te pousse à fuir, dit Barka, tu as raison de penser cela. Mais si tu as tout tenté pour changer les choses, sans succès,

ou que continuer à faire face est au‐dessus de tes forces, l’évitement devient un bon choix. »

 

– « Et il y a encore une troisième option : l’acceptation. Quand on ne peut ni modifier ni éviter une réalité désagréable, il faut apprendre à l’accepter. »

 

– « C’est de la soumission ou de la résignation, dit Arthur. Cela ne me convient pas. »

 

– « L’acceptation n’est pas de la résignation, dit Barka. »

 

– « Quelle est la différence ? », dit Arthur.

 

– « Si tu ne peux ni changer la réalité ni l’éviter, dit Barka, il faut changer tes attentes ou ton idéal, en faire le deuil, apprendre à accepter et aimer la réalité comme elle est. Et c’est lorsque tu ne peux ou ne veux changer ni la réalité ni ton idéal que tu te condamnes à la résignation, c’est‐a‐dire à la frustration et à l’impuissance. »

 

– « Chaque fois qu’une réalité nous est contraire, nous avons ces trois choix ? » demandèrent les trois amis.

 

– « Oui, dit Barka. Vous avez le choix entre l’affrontement, l’évitement

et l’acceptation. Ou leur face sombre : la violence, la démission, la résignation.

À vous de choisir judicieusement. »

 

Et Barka servit à nos trois jeunes une boisson revigorante dont lui seul avait le secret.

juger alors que personne ne sait !

Il y avait dans un village un vieil homme très pauvre, que les rois eux-mêmes jalousaient car il possédait un magnifique cheval blanc. Ils lui proposaient des sommes fabuleuses pour ce cheval, mais l’homme refusait systématiquement :

– Ce cheval n’est pas un cheval pour moi », disait-il, c’est une personne, et comment pouvez-vous vendre une personne, un ami ? »
Il était pauvre, mais jamais il ne vendit son beau cheval.

Un matin, il s’aperçut que le cheval n’était plus dans son écurie.
Tous les villageois se rassemblèrent et s’exclamèrent :

– Pauvre fou de vieillard ! Nous savions qu’un jour ce cheval serait volé. Il aurait mieux valu le vendre. Quel malheur !
Le vieillard répondit :
-N’allez pas si loin. Dites simplement que le cheval n’est pas dans l’écurie. Ceci est un fait, tout le reste est un jugement. Je ne sais si c’est un malheur ou une bénédiction, car ce n’est qu’un fragment. Qui sait ce qui va suivre ? «

Les gens se moquèrent de lui. Ils avaient toujours pensé qu’il était un peu fou. Mais quinze jours après, une nuit, le cheval revint. Il n’avait pas été volé, il s’était simplement échappé. Il ramenait avec lui une douzaine de chevaux sauvages !
Les gens s’assemblèrent à nouveau :
– Vieil homme, tu avais raison, dirent-ils, ce n’était pas un malheur. En réalité, cela s’est avéré être une bénédiction.
Le vieillard répondit :
– De nouveau, vous allez trop loin. Dites simplement que le cheval est de retour. Qui sait si c’est une bénédiction ou non ? Ce n’est qu’un fragment. Vous lisez un seul mot dans une phrase – comment pouvez-vous juger du livre tout entier ?

Cette fois, ils ne purent ajouter grand-chose, mais en eux-mêmes ils savaient qu’il avait tort. Douze magnifiques chevaux étaient arrivés !…
Le vieil homme avait un fils unique qui commença à dresser les chevaux sauvages. Une semaine tout juste après, il tomba de cheval et se brisa les jambes.
A nouveau les gens se réunirent et, à nouveau, ils jugèrent :
– Tu avais encore raison, c’était un malheur ! dirent-ils. Ton fils unique a perdu l’usage de ses jambes, et il était le seul soutien de ta vieillesse. Maintenant, te voilà plus pauvre que jamais.
– Vous êtes obsédés par le jugement, répondit le vieil homme. N’allez pas si loin. Dites seulement que mon fils s’est brisé les jambes. Personne ne sait si c’est un malheur ou une bénédiction. La vie vient par fragments et vous ne pouvez tout connaître à l’avance.

Quelques semaines plus tard, il advint que le pays entra en guerre et tous les jeunes gens de la ville furent réquisitionnés de force par l’armée.
Seul le fils du vieil homme ne fut pas pris, car il était infirme. La ville entière se lamentait et pleurait : c’était une guerre perdue d’avance et tous savaient que la plupart des jeunes gens ne reviendraient jamais. Ils se rendirent auprès du vieil homme :
– Tu avais raison, reconnurent-ils, cet accident s’est avéré être une bénédiction pour toi. Il se peut que ton fils soit infirme, mais il est encore avec toi. Nos fils, eux, sont partis pour toujours.
Le vieil homme dit encore :
– Vous continuez à juger sans cesse. Personne ne sait ! Bornez-vous à dire que vos fils ont été contraints d’entrer à l’armée et que mon fils ne l’a pas été. Seul Dieu, le Tout Puissant, sait s’il s’agit d’une bénédiction ou d’un malheur.?

La morale de cette histoire ?
Peut-être que seule une vue holistique, macroscopique permet d’appréhender les relations entre les évènements.
On en vient à ne pouvoir de fait porter un jugement sur ce qui est bon ou mauvais pour nous, car nous ne pouvons en connaitre la portée.
Rater un entretien et louper un job qui du fait du temps libre vous permet de faire un voyage, un stage, une rencontre que vous n’auriez peut-être pas pu faire…

Garder ce point de vue à l’esprit permet de relativiser lors des épreuves. La contrepartie est que, lors de moment de joie, on n’en profite pas pleinement, ayant en tête que cela est éphémère. Les pas suivant est très certainement de profiter du moment présent et, d’être à même d’avoir du recul sur les périodes difficiles.

Une leçon de tolérance

Un homme mettait des fleurs sur la tombe de son épouse, quand il vit un
chinois déposer un bol de riz sur la tombe voisine.
L’homme s’adressa au chinois et lui demanda : « Excusez-moi, Monsieur,
Pensez-vous que le défunt viendra manger le riz ? »
« Oui » répondit le chinois très calmement « quand le vôtre viendra sentir
les fleurs… »
Moralité : Respecter les opinions des autres, c’est une des plus grandes
vertu que peut avoir un être humain. Les personnes sont
différentes, donc agissent différemment, pensent différemment.
Ne jugez pas … mais essayez de comprendre, si vous ne le pouvez pas, alors
oubliez…

Rappelez-vous des 5 règles pour être heureux :
1- Libère ton cœur des rancœurs
2- Libère ton esprit des soucis
3- Vis simplement
4- Donne plus
5- Espère moins de l’humain

Et n’oubliez pas que « Vieillir est obligatoire, mais grandir est un
choix ».

Le maître et le scorpion

« Un maître de l’Orient vit un scorpion sur le point de se noyer et décida de le tirer de l’eau, et lorsqu’il le fit, le scorpion le piqua.
Par l’effet de la douleur, le maître lâcha l’animal qui de nouveau tomba à l’eau en train de se noyer.
Le maître tenta de le tirer de nouveau et l’animal le piqua encore.
Quelqu’un qui était en train d’observer la scène s’approcha du maître et lui dit :
Excusez-moi, mais vous êtes têtu ! Ne comprenez vous pas qu’à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l’eau il vous piquera ?
Le maître répondit : La nature du scorpion est de piquer, et cela ne changera pas, la mienne est d’aider.
Alors, à l’aide d’une feuille, le maître tira une nouvelle fois le scorpion de l’eau, lui sauvant ainsi la vie et continua :
Ne change pas ta nature, si quelqu’un te fait mal ; prends juste des précautions.
Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent.
Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire.
Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.

Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi…

Et ce que les autres pensent de toi…c’est leur problème. »

Le pêcheur mexicain


Au bord de l’eau dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons. L’Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer :

 » Pas très longtemps « , répond le Mexicain.

 » Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus?  » demande l’Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille.

L’Américain demande alors :  » Mais que faites-vous le reste du temps?  »

 » Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie « .

L’Américain l’interrompt :  » J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires.  »

Le Mexicain demande alors :  » Combien de temps cela prendrait-il?  »

 » 15 à 20 ans « , répond le banquier américain.

 » Et après?  »

 » Après, c’est là que ça devient intéressant « , répond l’Américain en riant.

 » Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions « .

 » Des millions? Mais après?  »

 » Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis. « 

les gros cailloux

Un jour, un vieux professeur de l’École Nationale d’Administration Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.

Ce cours constituait l’un des 5 ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour « faire passer sa matière ».

Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait lui enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience ».

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? »

Tous répondirent : « Oui ».

Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? ».

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux… jusqu’au fond du pot.

Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et réitéra sa question :

« Est-ce que ce pot est plein ? ». Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.

L’un d’eux répondît : « Probablement pas ! ».

« Bien ! » répondît le vieux prof.

Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il redemanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ».

Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent :

« Non ! ».

« Bien ! » répondit le vieux prof.

Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :

« Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? »

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : « Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ».

« Non » répondît le vieux prof. « Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante :

« Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite ».

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Vous relaxer ? Prendre du temps pour vous ? Ou… tout autre chose ?

Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir… sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.

Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même, la question :

« Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? » Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie).

D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et quitta lentement la salle.

L’âne et le fermier

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Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puits.

L’animal se mit à gémir inlassablement durant des heures et le fermier impuissant se demandait quoi faire.
Après réflexion, il décida que l’animal était vieux et que le puits devait disparaître de toute façon ; c’était trop compliqué et peu rentable pour lui de récupérer l’animal.
Le fermier demanda à ses voisins de lui venir en aide. Ils prirent tous une pelle et commencèrent à remplir le puits afin de le condamner.
L’âne réalisant ce qui se produisait se mit à crier de plus belle !
Puis, à la stupéfaction de chacun, il se tût.
Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda dans le fond du puits et fut étonné de ce qu’il vit : à chaque pelletée de terre qui tombait sur l’âne, celui-ci faisait quelque chose que le fermier n’avait pas prévu : il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Les voisins du fermier, la tête baissée, continuaient à pelleter énergiquement bien décidés à en finir avec ce puits… Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils constatèrent que l’âne avait réussi à sortir du puits !
L’âne se mit à trotter et partit dans un pré …
Chaque évènement négatif de votre vie est semblable à ces pelletées de terre. Vous avez le choix de vous laisser « enterrer » par vos soucis et vos problèmes ou bien de vous secouer énergiquement et leur faire face.
Oui, même si le puits dans lequel vous êtes tombés vous semble profond, n’oubliez pas qu’il y a toujours un moyen de vous en sortir. Les ressources sont en vous ; ne baissez pas les bras.

Le garçon qui plantait des clous

Il était une fois un garçon avec un sale caractère. Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d’en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu’il perdrait patience et se disputerait avec quelqu’un.

Le premier jour, il en planta 37 dans la barrière. Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour : il avait découvert que c’était plus facile de se contrôler que de planter des clous.
Finalement, arriva un jour où le garçonne planta aucun clou dans la barrière. Alors il alla voir son père et il lui dit que pour ce jour il n’avait planté aucun clou.

Son père lui dit alors d’enlever un clou dans la barrière pour chaque jour où il n’aurait pas perdu patience.
Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père qu’il avait enlevé tous les clous de la barrière.

Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit : « Mon fils, tu t’es bien comporté, mais regarde tous les trous dans la barrière. Elle ne sera jamais comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu’un et que tu lui dis quelque chose de méchant, tu lui laisses une blessure comme celle-là.
Une blessure verbale fait aussi mal qu’une blessure physique. »

La hache volée

Lao Tseu raconte qu’un paysan, un jour, perdit sa hache. Il la chercha dans sa maison, mais vainement. Il aperçut alors un de ses voisins, qui passait par là en détournant son regard, et le soupçonna aussitôt de lui avoir volé sa hache.

L’homme en effet, avait tout du comportement d’un voleur de hache. Son visage, son air, son attitude, ses gestes, les paroles qu’il prononçait, tout à n’en point douter, un voleur de hache.

Le paysan était sur le point de le dénoncer, de l’accuser publiquement et de le trainer devant un juge … quand il trouva sa hache qui était tombée derrière des broussailles non loin de là.

Quand il revit son voisin, celui-ci ne présentait plus le moindre indice qui pût évoquer en lui un voleur de hache.

 

Face à certaines difficultés ou contrariétés, vous pouvez interpréter de façon erronée un évènement imprévu jusqu’à être tentée d’accuser sans preuve quelqu’un d’autre. Lorsqu’il y a incertitude sur le coupable, prenez du recul et essayez surtout de dédramatiser la situation. Ne laissez pas votre inquiétude ou votre nervosité vous pousser à trouver absolument le responsable de ce qui vous arrive. C’est dans le calme que les réponses à vos questions apparaitront. Il faut savoir être patient.