10 Techniques Personnelles d’Organisation Du Temps

10 Techniques Personnelles d’Organisation Du Temps1. Je profite au maximum de mes temps libres  (Dans le métro, la salle d’attente) J’apporte un livre, ou j’écoute un livre audio sur mon baladeur MP3.

2. J’établis la veille, une liste de ce que je dois faire dans la journée.

3. Je refuse les demandes d’amis ou de la famille (ex. Une invitation à sortir…) si cela va me faire manquer de temps pour accomplir des tâches importantes.

4. Je planifie d’avance un moment dans la journée pour me détendre.

5. J’ai accepté mes qualités et mes défauts et je les utilise pour être plus efficace. Cela me permet d’être réaliste quand j’établis ma liste d’objectifs journalier.

6. Je reste très flexible en établissant une liste de tâches à faire. Je ne m’impose pas une heure précise pour accomplir ces tâches. Je me dis juste que ça doit être fait dans la journée.

7. Je n’hésite pas à déléguer des tâches quand c’est possible.

8. Je commence toujours par accomplir les tâches urgentes.

9. Je me récompense quand j’accomplis une tâche qui m’a demandé beaucoup d’effort.

10. J’applique la méthode « Kaizen » d’origine japonaise. C’est la fusion des mots « kai » qui se traduit par « changement » et « zen » qui signifie « bon ». Le principe de cette méthode est une amélioration constante en faisant un petit changement supplémentaire chaque jour. Ex. :

– Lire un paragraphe d’un livre par jour,
– Apprendre un nouveau mot en anglais chaque jour,
– Pour les fumeurs, éliminer une cigarette par jour,
Ect…

la loi d’attraction

loi attraction  Mais qu’est ce que la loi d’attraction ? La loi d’attraction est une loi scientifique. Notre cerveau produit des pensées, qui elles-mêmes produisent des vibrations électromagnétiques. De cette loi découle la notion que nos pensées créent notre réalité. Chacune de nos pensées produit une réaction, une énergie, qui va impacter ce qui va nous arriver dans notre quotidien.

Les américains ont été très largement touchés par la sortie du film « The Secret » de Rhonda Byrne. Ce film bien que présenté sous un format quelque peu extravagant a le mérite de présenter relativement bien le concept de la loi d’attraction.

« The Secret » a été vu par des millions d’américains et il a profondément changé la manière dont les gens envisagent leur vie.

L’idée de la loi d’attraction est que quelque soit ce qui vous passe par la tête, vous détenez le pouvoir de l’attirer dans votre vie. Vos pensées sont comme un aimant qui attire ou génère les événements qui se produisent dans votre quotidien.

Le film représente très bien ce concept avec l’image d’un génie qui sort de sa lampe. A chaque fois que nous avons une pensée, il affirme : « votre souhait est mon ordre ». Si chaque pensée que nous avons agit dans notre vie comme un souhait, il est alors important de regarder à quoi on pense.

Si vous passez votre journée à vous plaindre du manque d’argent, vous allez générer une vie où l’argent est effectivement manquant. Si vous passez votre journée à vous plaindre de votre travail, les événements qui se passeront au travail vous donneront encore plus de raisons de vous plaindre.

Vous avez beaucoup plus de pouvoir que vous ne le croyez ! Commencer par penser à ce que vous voulez plutôt que ce que vous ne voulez pas et observer ce qui se passe.

Dit comme cela, on pourrait croire à une utopie. Mais pourquoi pas finalement, nous vivons tous sur la même planète, nous avons tous les mêmes chances, d’autres ont su saisir la leur. Et ils ne sont pas pour autant meilleur que vous, ce qui fait la différence c’est leur capacité à réfléchir aux solutions plutôt que de se bloquer sur les problèmes, leur capacité à garder espoir et à ne pas se laisser abattre par les circonstances qui les entourent.

N’hésitez pas à aller de l’avant, à prendre des risques, continuellement chercher à progresser et à vous améliorer, vous verrez que vous serez fier de ce que vous avez accompli et que votre travail sera récompensé.

7 techniques pour mieux communiquer

7 techniques pour mieux communiquer

Dans l’idéal, avoir une meilleure communication implique un changement chez chacun des communicants. Mais si vous commencez seul à vous y prendre autrement, vous verrez, votre interlocuteur suivra le mouvement.

Les spécialistes en communication conseillent plusieurs techniques qui toutes portent leurs fruits.

Les 7 techniques pour mieux communiquer

1. Apprenez à dire “Je”
Pour la “méthode Espère” qu’il a développée , Jacques Salomé a pris comme symbole une écharpe tendue entre les 2 interlocuteurs. Elle symbolise la relation entre eux. Pour que la communication ne s’envenime pas, chacun doit partir de son bout d’écharpe et non de celui de l’autre pour parler. Dans une discussion un peu animée avec quelqu’un (votre conjoint par exemple), vous avez sûrement tendance à partir de son bout d’écharpe et non du vôtre. Autrement dit, vous utilisez trop fréquemment le “tu” accusateur au lieu du “je”. “Tu m’as fait ceci ou cela”, “Tu n’y comprends rien”, “Tu es un égoïste qui ne pense qu’à toi”, “Tu salis tout”…

L’autre se sent agressé et va répondre en vous agressant. Préférez donc : “J’ai mal ressenti tel ou tel de tes comportements”, “J’aimerais tant être comprise”, “Je serais heureuse si tu t’inquiétais un peu plus de moi”, “je ressens de la colère quand je viens de nettoyer et que ça ne reste pas propre”…
Au lieu d’attaquer l’autre, vous lui communiquez vos sentiments. Cela évite qu’il réagisse par une contre-attaque. N’hésitez pas à bien développer ce que vous ressentez. Mieux vous vous expliquez, moins il y aura de malentendus.

2. Comment formuler une demande, un refus
Osez les annoncer de manière très explicite. Expliquez pourquoi vous voudriez ceci, pourquoi vous refusez cela. Si vous n’osez rien dire, rien demander, vous serez mal à l’aise, vous ruminerez et le comportement qui suivra trahira votre mécontentement.

Là encore, partez du “Je”. S’il passe des heures sur son ordinateur sans s’occuper de vous, ne dites pas d’un air exaspéré : “Mais arrête un peu ta machine !”, c’est la dispute garantie. Dites plutôt : “Quand tu me délaisses trop longtemps, je me sens seule et frustrée. Je comprends que tu adores pianoter sur ton PC, mais j’aimerais exister un peu plus pour toi. Ne pourrais-tu pas m’accorder quelques instants ?”

Même chose pour le refus. Votre belle-fille vous demande de lui prêter une robe. Répondez d’un ton chaleureux mais ferme : “Je suis désolée, mais je ne revois jamais ce que je te passe, ou alors en mauvais état. Je conçois bien que ça ne te fera pas plaisir, mais j’ai envie de garder cette robe pour moi.” Il est fort probable qu’elle vous répondra : “C’est pas grave !”
Attention ! Ne jamais porter un jugement sur la personne globale de votre interlocuteur (souvenez-vous des blessures narcissiques). Si vous dites à votre bru : “T’es trop souillon”, vous la blesserez et vous vous brouillerez.

3. Pratiquez l’écoute alternée
Savoir écouter est tout un art. Quand votre interlocuteur vous parle, branchez-vous totalement sur ce qu’il dit. Cela signifie évacuer vos pensées parasites, tout ce que son discours éveille en vous. Retenez votre précipitation à prendre la parole, la réflexion qui vous vient à la bouche. Si vous l’interrompez, comment pourra-t-il se faire comprendre jusqu’au bout ?

Soyez entièrement “pour lui”. Regardez-le, le regard est très important. À travers lui, l’autre peut vérifier votre attention. De plus, en le regardant, vous vous recentrez sur lui. Très utile lorsque, par exemple, vous êtes envahi de pulsions hostiles refoulées qui n’ont rien à voir avec lui, mais peuvent fausser votre écoute.
Si vous avez le moindre doute sur ce qu’il vient d’énoncer, reformuler ses phrases : “Si j’ai bien compris, tu trouves que…”

Lorsqu’il a fini de parler et seulement lorsqu’il a fini, exposez à votre tour vos idées. S’il s’est senti bien écouté, il agira spontanément de même manière avec vous. Pour en être sûr, vous pouvez également lui demander ce qu’il a compris. S’il vous interrompt, dites gentiment : “Je t’ai bien écouté, maintenant laisse-moi m’exprimer.”

4. L’empathie
Savoir se mettre à la place de l’autre. Écouter les faits que votre interlocuteur énonce est une chose, comprendre ce qui se passe dans sa tête une autre. Il faut entendre au-delà de la parole. Entendre sur quel registre il s’exprime. Entendre ce qu’il voudrait dire, mais ne peut pas dire. Entendre ce qui se cache derrière son agressivité.
L’observation de ses attitudes est une aide. Celle-ci renvoie au niveau émotionnel qui n’est pas toujours aisé à faire partager avec les mots.

Il vous fait un petit reproche d’un ton léger, mais ses gestes nerveux, un pli amer au coin de sa bouche, vous indiquent qu’il en a gros sur le cœur. S’il garde son malaise, celui-ci pourra éclater plus tard à propos de n’importe quoi. Aidez-le à l’exprimer. Demandez-lui ce qu’il ressent. Le comportement qu’il vous reproche a pu éveiller en lui une souffrance enfouie, une blessure non cicatrisée. Vous n’y êtes pour rien, mais en comprenant mieux ce qui se passe, vous saurez comment agir.
Si, par exemple, alors que vous vivez dans une certaine aisance, il vous reproche la moindre dépense, ne le traitez pas d’avare avant d’avoir compris ses motivations. Peut-être a-t-il souffert de graves privations pendant la dernière guerre. Ou a-t-il passé toute son enfance dans une extrême pauvreté. Ou encore, jeune adulte, il a peut-être eu de graves déboires financiers. Ceci expliquant cela.

5. Ne bloquez pas le dialogue
Si vous voulez qu’un échange ait lieu, posez des questions ouvertes. Ce sont celles auxquelles on doit répondre par autre chose que oui ou non. Les questions fermées paraissent être de pure forme et n’engagent pas l’autre à se confier. Elles n’ouvrent guère la porte au dialogue. Si, le voyant abattu, vous posez un vague “Tu es fatigué ?”, il répondra “Oui” ou “Un peu”. Mais si vous demandez : “Comment te sens-tu ce soir ?”, il se sentira interpellé et parlera plus facilement.
“Nous sommes aussi habitués à poser des questions qui induisent la réponse, explique Jacques Salomé : “Et tu n’as pas trouvé cela injuste ?”, “Pourquoi ne le quittes-tu pas ?” Vous pensez à sa place… tout le contraire de l’empathie. Pareil lorsque vous le coupez dans son élan pour placer votre opinion : “Je ne me sens pas bien ce soir…”, “Normal, tu as trop travaillé.” Et si ce n’était pas du tout ce qu’il voulait vous dire ?”

6. La métacommunication
Derrière ce terme un peu barbare se cache une idée toute simple : communiquer sur la communication. Quand celle-ci pose trop de problèmes, quand on n’arrive pas à se comprendre, il faut repartir autrement.

On quitte alors le contenu du dialogue pour s’attacher à sa forme. Prenez l’initiative de faire ce pas. Si votre interlocuteur vous agresse d’emblée, si le ton monte, stoppez immédiatement la discussion et dites : “J’aimerais que nous puissions nous expliquer autrement. Nous pourrions nous accorder pour parler à tour de rôle. Je suis tout prêt à t’écouter, mais j’ai besoin que toi aussi tu m’écoutes et essaie de me comprendre.”

À chaque instant de la conversation, vous pouvez employer ce système. Par exemple : “Je sais que tu n’aimes pas que j’aborde tel sujet, mais il fausse notre relation et il est préférable de vider l’abcès. J’aimerais que calmement nous en fassions le tour pour régler définitivement le problème.”

Métacommuniquer, c’est aussi essayer de lever les ambiguïtés en demandant à l’interlocuteur ce qu’il a voulu signifier par tel mot, tel geste… surtout lorsque les 2 sont en désaccord. N’hésitez pas à dire : “Pourquoi avais-tu cet air froid quand tu as dit que tu étais ravi de me retrouver ?” Vous apprendrez peut-être qu’il était réellement ravi, mais qu’en même temps, il était contrarié par autre chose.

7. Négociez
Comme dit la maxime : on ne peut pas tout avoir et rien payer. Dit autrement, nous devons toujours faire des concessions. Sans elles, les relations ne peuvent pas fonctionner harmonieusement.

Les vendeurs connaissent bien la négociation qui consiste pour eux à lâcher un peu de lest, à proposer des avantages contre l’inconvénient (le prix).

Les parents d’adolescents doivent sans cesse la pratiquer : “Je veux bien que tu sortes, à condition que tu ne rentres pas après telle heure.”

Dans un couple, c’est pareil. Il ne doit y avoir ni gagnant ni perdant, mais 2 personnes qui trouvent chacune un bénéfice au prix d’un renoncement : “Ok, je ne dis rien si tu regardes tous les matchs sportifs à la télé, et je me prive de mes émissions, mais en compensation tu supportes les autres jours que je choisisse moi-même le programme.”

Tout, toujours est à négocier. Pour les tâches quotidiennes, pour les sorties, pour les petites manies de chacun, pour les dépenses. Chacun doit tenir compte de ses priorités et de celles de l’autre. Lâchez du lest envers ce qui, pour vous, n’est pas fondamental, mais qui, à ses yeux, prend une importance démesurée. Respectez ses valeurs et demandez-lui de respecter les vôtres. C’est à ce prix que les conflits et le mal-être qu’ils entraînent, disparaîtront.

Comment prendre de bonnes habitudes

On voit souvent cette méthode en développement personnel.

Il est dit qu’il nous faut 21 jours pour prendre une habitude. Bonne comme mauvaise.
De cette façon, vous pouvez intégrer une nouvelle habitude dans votre vie, chaque mois. Vous imaginez la puissance de ce procédé ?
Vous pouvez donc décider de maigrir, facilement. Vous pouvez décider de reprendre le sport. Vous pouvez décider d’écrire un journal personnel. Vous pouvez décider maintenant de faire des changements positifs dans votre vie.

souriezQue cela soit pour modifier votre alimentation, ou avancer dans vos projets, redresser vos finances, améliorer votre santé, avoir plus d’énergie. Car les habitudes ont le pouvoir de nous permettre de réussir ou l’inverse.

Sème une pensée tu récoltes un acte, Sème un acte tu récoltes une habitude, Sème une habitude tu récoltes un caractère, Sème un caractère tu récoltes une destinée.

Ainsi vous pouvez décider de  :

– Manger plus de légumes

– Manger sans ajouter de sel

– Courir tous les jours

– Mettre chaque mois 10% de vos revenus de côté

– Vous lever tous les matins à 7h

– Dormir minimum 7h30 par nuit

– Devenir plus efficace

– Ne regarder ses mails qu’une fois par jour

– Faire un bilan de sa journée

– Etre reconnaissant de ce qui nous entour

– Sourire à 10 personnes chaque jour

– Aborder 3 inconnues par jour

– Utiliser un agenda pour vous organiser

– Remplacer votre café par du thé vert

– Ne plus sucrer vos plats

– Arrêter toutes les boissons sucrées

– Faire 20 minutes de méditation chaque jour

– Faire des étirements tous les jours

– Arrêter de fumer

– Boire moins d’alcool

– Boire un verre de vin rouge par jour (plein d’antioxydants et donc très bon à la santé)

Ainsi vous pouvez décomposer un objectif en plusieurs habitudes à prendre.
Ok mais pourquoi sur 30 jours ?

L’idée est très simple. Imaginez vous, vous dire je ne rajoute plus de sel à partir de maintenant. Pour votre cerveau l’idée est très difficile. Il va vous mettre des bâtons dans les roues car il n’aime pas le changement. Il aime le sel, sinon ça n’a pas de goût.

Mais à partir du moment où vous vous dites : je ne mets plus de sel pendant un mois. L’idée devient beaucoup plus tolérable. Il suffit de ne tenir qu’un seul mois. On peut plus facilement faire l’effort un mois, qu’un an.

C’est comme lorsque vous commencez à courir, le plus dur c’est de se mettre en marche. En se disant je cours 30 min si l’on a jamais couru, ça va être difficilement tenable, on osera même pas se lancer. En prenant la résolution de courir 5 minutes, ça va mieux on se lance. Après on se rend compte qu’il n’est pas difficile de continuer 5 minutes de plus, et 10 et 20 !

Il est donc plus facile de s’y mettre lorsque l’on pense à une courte durée. Après on prend l’habitude tout seul, et même si l’on s’est dit que l’on arrêterais au bout de 30 jours, on continue parce que l’habitude est ancrée dans notre cerveau.

Pour le sel, il parait que quelques jours suffisent pour s’habituer à manger sans, quelqu’un a déjà fait l’expérience ?

J’avais déjà essayé de manger moins vite. Le problème c’est que j’oublie souvent qu’il faut manger moins vite, donc je n’ai pas le temps de prendre l’habitude.

Attention par contre. Faite le bien habitude par habitude. Gérer plusieurs changements d’habitude en même temps va devenir un gouffre de volonté, et vous faire tout échouer. Il est préférable d’y aller doucement mais surement. En utilisant cette méthode, c’est 12 bonnes habitudes par an que vous pouvez prendre, ce n’est vraiment pas négligeable!

l’importance des mots

Peut-être avez-vous déjà remarqué que notre manière de nous exprimer influe, et parfois de manière dramatique, sur notre façon de penser et de percevoir le monde autour de nous.

Un premier exemple ?

« Je ne veux pas … »
C’est très bien de savoir ce que l’on ne veut pas.
Si l’on y réfléchit bien, c’est quand même mieux que de ne rien savoir…
Mais dites-moi… avez-vous déjà été à la gare, ou pris le volant de votre voiture, en vous disant « je ne veux pas aller à Paris » ?
Et si vous l’aviez fait, où seriez-vous allé dans ce cas ?

Bien sûr, personne ne fait vraiment ça. Du moins pas sous cette forme…

Par contre, vous avez probablement déjà entendu « je ne veux plus fumer », « je ne veux plus de ce job », « je ne veux plus vivre ici », « je ne veux plus voir mon chef » …

OK, très bien! Mais que veut vraiment votre interlocuteur ? Il est tout à fait possible que personne ne lui ait encore posé cette question. Et peut-être, serez-vous le premier à lui ouvrir les yeux sur une autre manière de voir le monde autour de lui.

« Que veux-tu vraiment ? » est une question qui peux nous aider à changer notre point de vue.
Et parfois, cette simple question peut littéralement nous remettre en mouvement, même sur un sujet qui nous bloque depuis longtemps.

Vous avez des doutes ? Rien ne vaut l’expérience « sur le terrain ».
La prochaine fois que quelqu’un vous dit « je ne veux pas… », posez-lui simplement cette question « Et que veux-tu vraiment à la place ? »
Vous serez surpris du nombre de gens qui n’avaient jamais pensé à se poser cette question. C’est une question d’état d’esprit…

Bienvenue dans le monde de la PNL.
Le « L » de PNL signifie « Langage ». L’exemple d’aujourd’hui est une toute petite partie des outils linguistiques que l’on apprend à maitriser dès le praticien de PNL.

Gestion du stress et relaxation lors d’une prise de parole

Sécurité

Pour délivrer un message oral de manière optimale, il est nécessaire de vous préparer physiquement et mentalement comme le ferait un sportif avant une compétition ou un artiste avant d’entrer en scène.

La gestion du trac passe par l’élimination des tensions corporelles, accompagnée d’une respiration profonde et large, le tout couronné par une préparation mentale positivée.
Rappelez-vous que le trac ne se voit pas autant que celui qui s’exprime le croit.

Une bonne préparation est le meilleur remède au trac. N’improvisez pas. Réfléchissez soigneusement à ce que vous allez dire.

Exercez-vous à utiliser les accessoires(micro, slights, ordinateur, …) dont vous aurez besoin.
Imaginez-vous réussissant votre présentation.

Quelques exercices simples :

– éliminer les tensions en secouant les extrémités des doigts, des pieds de façon dynamique; se masser longuement les oreilles

– dérouler et reconstruire lentement la colonne vertébrale après avoir laissé son corps tomber en avant en position debout

– faire descendre la respiration dans l’abdomen; inspirer court, expirer long; bâiller

– assouplir et mobiliser les segments de la nuque, des épaules, du thorax, du bassin, des genoux au moyen de mouvements circulaires

– pratiquer la prévisualisation positive

a) imaginer à l’avance le lieu où vous devez parler, la place des autres personnes
b) vous imaginer prenant la parole, du bout des doigts jusqu’au sommet du crâne en passant par les jambes et les pieds, éventuellement bougeant dans l’espace
c) vous imaginer répétant votre discours complet (introduction, développement, recours aux visuels, gestion des silences, conclusion)
d) imaginer l’approbation et l’intérêt des interlocuteurs, leurs applaudissements à la fin.

– pratiquer un exercice de relaxation inspiré du chi kong

a) s’enraciner largement dans le sol par les pieds, en appuyant sur les talons (imaginer que les tensions s’évacuent par le sol)
b) imaginer qu’un fil relie le sommet du crâne à l’infini du ciel
c) placer les mains l’une sur l’autre sur le ventre, en dessous du nombril
d) inspirer en prenant la force dans les racines et monter les mains jusqu’à la verticale
e) à l’expiration, redescendre les bras en aspirant le souffle du ciel

– pratiquer une relaxation complète via la sophrologie

a) s’installer dans une pièce sombre, au calme, assis ou couché sur le sol
b) se concentrer sur la respiration abdominale (comment bouge le ventre, le bas du dos…)
c) des pieds à la tête, faire l’inventaire de tous vos muscles en les visualisant et les relâchant
d) faire le vide de son esprit et/ou contempler une image mentale qui se présente naturellement
e) après plusieurs minutes de cette pratique, remobiliser le corps et respirer plus largement

Jean-François Demeyère

Prendre du recul

« Celui qui agit sans réfléchir ressemble à un enfant qui s’amuse avec des allumettes. »

Lorsqu’un problème sévère se présente à nous ; il est normal d’avoir une réaction spontanée. Parfois, cette réaction initiale nous fait poser des gestes que nous regrettons par la suite. Il est donc utile de développer le réflexe de prendre un pas de recul face à ces situations. Voici quelques exemples :

*Problème : votre enfant obtient une très mauvaise note à l’école.Réaction initiale : vous réprimandez immédiatement celui-ci avec véhémence, ce qui le décourage et contribue à une baisse encore plus forte de sa performance.

*Problème : votre patron dit être insatisfait de vous par rapport à un certain dossier.Réaction initiale : vous critiquez sévèrement celui-ci qui perçoit ainsi que vous n’acceptez pas d’améliorer le dossier en question.

*Problème : votre époux démissionne soudainement de son emploi.Réaction initiale : vous faites une scène immense à ce dernier avant de le questionner pour connaître la motivation de ce geste précipité.

 

Ainsi vous avez maintenant deux problèmes plutôt qu’un : un époux sans emploi et un froid dans votre relation de couple. « Lorsque nous sommes trop proches de l’arbre, on ne voit plus la forêt. »

 

Les trois scénarios précédents ont une chose en commun. La première réaction a eu lieu sans prendre de recul et a ainsi empiré le problème. Dans une situation critique, il est souvent utile de prendre du recul pour plusieurs raisons :

 

Dédramatiser vos problèmes

Changer notre attitude

Écouter notre interlocuteur

Mieux comprendre notre interlocuteur

Mieux réfléchir pour trouver une solution.

 

Suite des trois exemples :

 

*Problème : votre enfant obtient une très mauvaise note à l’école. Exemple de recul : vous résistez à la tentation de réprimander immédiatement votre enfant. Vous discutez plutôt avec votre époux. Le simple fait de discuter avec quelqu’un d’autre que votre enfant vous fait prendre du recul. De plus, deux têtes valent mieux qu’une ; c’est-à-dire que les opinions de votre époux vous aident à trouver une meilleure une solution.

 

*Problème : votre patron dit être très insatisfait de vous par rapport à un certain dossier.Exemple de recul : vous résistez à la tentation de critiquer votre patron sur-le-champ. Vous expliquez plutôt à ce dernier que vous avez bien compris sa position ; et que vous souhaitez poursuivre cette conversation le lendemain car vous êtes épuisé. C’est-à-dire que vous n’avez plus l’énergie pour discuter efficacement du dossier en question. Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, vous êtes plus ouvert aux suggestions.

 

*Problème : votre époux démissionne soudainement de son emploi.Exemple de recul : vous dites à votre époux que vous devez faire une promenade seule afin de vous calmer. Après cette pause, vous n’êtes pas moins déçue, mais vous êtes en meilleure posture pour traiter cette nouvelle situation. Et surtout vous êtes maintenant suffisamment calme pour entendre et peut-être comprendre les raisons qui ont poussé votre époux à poser ce geste. Limite :Certaines situations exigent une action rapide. Dans de tels cas, il peut être nuisible de prendre du recul.

 

Nous devons donc développer la sagesse nécessaire pour distinguer ces deux types de situations, soit les situations urgentes et les situations qui bénéficient d’un recul.

 

Conclusion : On ne peut pas échapper aux épreuves, alors il est bien de décider une fois pour toutes d’employer des méthodes qui nous permettent de mieux les affronter. La meilleure façon d’affronter les situations difficiles est d’avoir une attitude correcte dès le début. Ceci inclut de prendre un pas de recul lorsque nous sommes tentés de poser des gestes regrettables. Prendre du recul contribue à nous faire découvrir ce qui se cache de riche et de profond derrière plusieurs épreuves.

 

« Ce sont les épreuves qui nous révèlent. Elles nous mettent au défi de nous dépasser et de nous voir dans notre propre réalité. »