Le prix d’un miracle… |
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COMMENT LA FOI PURE ET SIMPLE D’UN ENFANT PEUT FAIRE S’ACCOMPLIR UN MIRACLE… |
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« C’est l’histoire vraie d’une fillette de huit ans, qui a beaucoup aimé et qui a cru que l’amour pouvait faire des merveilles.Son petit frère, qu’elle adorait, se mourait d’une tumeur au cerveau. Et ses parents, qui n’étaient pas riches, avaient tout fait pour le sauver. Toutes leurs petites économies y étaient passées, et ils avaient dû changer de maison pour payer les factures d’hôpitaux ; rentrant un jour, épuisé, de ces tournées qui se terminaient toujours par un échec, le papa s’affala sur une chaise et dit à sa femme qui avait les larmes aux yeux : « Tu sais, chérie, je crois que c’est fini. Nous avons tout fait et nous sommes ruinés… Il y aurait peut-être une opération très chère qui pourrait le sauver. Mais c’est hors de prix et personne n’est prêt à nous avancer l’argent… »Et se rapprochant de sa femme, il ajouta, d’une voix qui commençait à s’enrouer : « Oui, c’est fini, tu sais. Seul un miracle pourrait le sauver. » La petite fille, dans un coin de la pièce, suivait avec intensité cette conversation entre papa et maman. Elle ne saisissait pas tout car ils parlaient parfois à voix basse, mais elle savait que c’était la vie de son petit frère. « Seul un miracle pourrait le sauver. » Elle grava ce mot qu’elle ne comprenait pas dans sa petite tête et s’esquiva de la pièce sans faire de bruit. Elle alla dans sa petite chambre, prit sa tirelire cachée dans un coin, vida les pièces sur son lit et les compta soigneusement : un dollar et onze cents. Elle referma la petite boîte, la mit dans sa poche, et quitta la maison sans faire de bruit. Elle se dirigea vers la pharmacie la plus proche. Lorsque son tour vint, elle s’approcha du comptoir, se hissa sur la pointe des pieds et devant le pharmacien étonné, elle aligna ses petites pièces sur le comptoir. « Qu’est-ce que c’est que tout ça ? Qu’est-ce que tu veux ma petite ? » Le pharmacien répondit, avec un petit sourire attristé : Il y avait, dans la pharmacie, un monsieur grand et bien habillé, qui écoutait cette étrange conversation. Il se rapprocha de la petite, qui était en train de ramasser ses petites pièces, et avait les larmes aux yeux. « Pourquoi pleures-tu ma petite ? Qu’est-ce qui se passe ? Il prit la somme dans une main, et dans son autre main, saisit doucement la petite main de la fillette : Le monsieur bien habillé n’était autre que le Dr Carlton Amstrong, le grand chirurgien de neuro-surgery. Il opéra l’enfant et André rentra à la maison quelques semaines plus tard complètement guéri. « Cette opération, murmura la maman, est un vrai miracle. Je me demande combien cela aurait pu coûter… » La petite fille sourit sans rien dire. Elle savait, elle, combien le miracle avait coûté… un dollar et onze cents… plus, bien sûr, l’amour et la foi d’une enfant. » Histoire qui s’est authentiquement déroulée en Inde, et rapportée par le Père Ceyrac (in « Mes racines sont dans le Ciel », Éd. Presses de la Renaissance, 2004). Si l’espérance t’a fait marcher |