Lors d’un examen de physique, il y avait la question suivante : « Comment mesurer la hauteur d’un gratte-ciel avec un baromètre ? La réponse attendue devait expliquer que l’on doit mesurer la pression en bas de l’immeuble et celle d’en haut. Une réponse a énervé le professeur de physique qui corrigeait les copies de l’examen et le poussa à mettre un zéro sans même continuer de corriger le reste des réponses. Cette réponse disait : « J’attache le baromètre à un fil et je le descend du haut de la tour. » Le professeur était fâché, car c’était une méthode primitive. L’étudiant demanda réparation, car sa réponse était juste. Un comité fut nommé pour juger de l’affaire. Il décida que la réponse était 100 pour cent vrai, mais ne prouvait pas que l’étudiant connaissait la physique, ils lui donnèrent une deuxième chance de passer son examen et ils lui reposèrent la même question à l’orale, l’étudiant leur dit : « J’ai plusieurs réponses, toutes vraies, mais je ne sais pas laquelle choisir. On peut jeter le baromètre du gratte ciel et mesurer le temps qu’il met pour arriver au sol et en suivant la loi de la gravité on connaîtra le résultat. S’il y a du soleil, on mesure la longueur de l’ombre du baromètre et celle du gratte-ciel et en utilisant la règle de trois, on peut avoir la hauteur. Pour nous faciliter la vie, la meilleure solution serait d’offrir le baromètre au gardien et de lui demander quelle est la hauteur de l’immeuble. Si on veut se compliquer la vie, on mesure la pression atmosphérique sur le toit et en bas de l’immeuble. Le comité attendait cette dernière réponse tandis que l’élève trouvait que c’était la plus mauvaise. L’étudiant était Niels Bohr (1885 – 1962, né à Copenhague, au Danemark.) qui fut prix Nobel de physique en 1922.
Moralité de l’histoire : pour résoudre un problème, il n’y a pas forcément qu’une méthode. On ne doit pas imposer une façon de penser.