Nous avons tous eu un moment donné, peur de tenter de nouvelles choses, peur de mal faire ou encore peur de faire simplement un choix…
Mais qu’est-ce que la peur ?
Paralysante en cas de panique, c’est une émotion destinée à préserver nos vies en nous alertant du danger.
Mais elle peut aussi se révéler un puissant moteur quand elle est domptée.
Alors, commençons par l’accepter plutôt que de la redouter.
Et considérons la comme un signal de prudence.
C’est l’occasion de marquer un temps d’arrêt afin d’étudier la situation avant de prendre une décision ou de passer à l’action.
Dépassez-la pour faire les bons choix
Réflex primaire de survie, la peur est censée nous donner l’énergie de fuir devant un danger ou de lutter contre un adversaire.
Mais quand elle s’exprime de manière trop intense, qu’elle vire à la panique, cette émotion nous paralyse.
Nous devons pourtant la contrôler avant de la laisser nous contrôler.
Toutefois, la peur n’est pas toujours mauvaise conseillère.
Elle peut aussi, pour peu qu’on sache s’en faire une alliée, se révéler un puissant moteur pour l’action.
À condition d’apprendre à la reconnaître, puis de l’apprivoiser.
Comment pouvons-nous surmonter nos peurs ?
En lui faisant fermement face et en se demandant : « peur de quoi ? ».
Par cette seule question, nous commençons par analyser la situation que nous affrontons.
C’est un procédé qui semble pourtant simple mais réellement efficace.
En choisissant de l’exprimer, nous sommes ainsi sur le chemin de la raison qui nous fera contourner l’obstacle émotionnel qu’est la peur.
Nous éviterons surtout de se laisser submerger par l’angoisse, plus diffuse et difficile à combattre.
Analysez vos inquiétudes avec sincérité et authenticité
L’étape suivante consiste à considérer le problème sous tous les angles.
Quels sont les risques ?
Peut-il y avoir une autre façon d’agir ?
Quels sont les problèmes que nous pouvons rencontrer ?
Possédons-nous toutes les informations, tous les chiffres et tous les faits nécessaires ?
Quelles ont été les réactions d’autres personnes en de pareilles situations et quelles furent leurs résultats ?
Vous l’aurez compris, gérer sa peur, c’est d’abord prendre du recul plutôt que de céder à la panique.
Ensuite, agir immédiatement car la procrastination mène à un plus grand doute et à une plus grande inquiétude.
Franklin D. Roosevelt dû gérer de nombreuses crises durant ses quatre mandats dont celle de la deuxième guerre mondiale.
Lorsque des décisions importantes s’imposaient, il faisait face à son appréhension avec l’attitude suivante :
« Rien n’est autant à craindre que la crainte elle-même. »
Sachez reconnaître vos peurs
Selon Napoléon Hill, il existe six peurs essentielles :
la peur de la pauvreté, de la critique, de la maladie, peur de perdre l’amour, peur de la vieillesse et de la mort.
Les trois premières peurs sont à l’origine de presque tous les tourments.
Toutes ces angoisses ne sont certainement pas une fatalité.
Au contraire, la peur est un état d’esprit qui peut se contrôler et se diriger.
Aussi, pour la dépasser, rappelons-nous le but à atteindre et concentrons-nous sur les étapes pour y parvenir.
Un chirurgien racontait le poids d’une terrible pression avant une opération délicate.
Et pour cause, il avait la vie de son patient entre ses mains.
Il procéda en se focalisant sur les actions concrètes à mener : arrêter l’hémorragie, nettoyer la plaie et mettre la personne à l’abri…
La peur est le plus grand des obstacles qui barre la route à la réussite.
Or la personne qui a du succès est disposée à prendre des risques quand une logique inébranlable montre qu’ils sont nécessaires.
Malheureusement, les gens laissent bien souvent la peur gouverner leurs décisions et toutes leurs actions.
Ils n’aspirent qu’à une seule chose, la sécurité.
Bridant ainsi leur créativité, ils n’osent pas révéler leur véritable talent, rongés par l’incertitude.
La meilleure façon de gérer nos incertitudes ?
Aller de l’avant !
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