Il est tellement important de laisser certaines choses disparaître.De s’en défaire, de s’en libérer. Il faut comprendre que personne ne joue avec des cartes truquées. Parfois on gagne, parfois on perd. N’attendez pas que l’on vous rende quelque chose, n’attendez pas que l’on comprenne votre amour. Vous devez clore des cycles, non par fierté, par orgueil ou par incapacité, mais simplement parce que ce qui précède n’a plus sa place dans votre vie. Faites le ménage, secouez la Poussière, fermez la porte, changez de disque. Cessez d’être ce que vous étiez et devenez ce que vous êtes.

Le Zahir de Paulo Coelho

 

Mon coeur craint de souffrir, dit le jeune homme à l’alchimiste, une nuit qu’ils regardaient le ciel sans lune.
Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même.
Et qu’aucun n’a jamais souffert alors qu’il était à la poursuite de ses rêves.

L’alchimiste de Paulo Coelho

 

Ce n’est pas la peine d’expliquer que dans la vengeance, le maximum qui puisse nous arriver est de nous mettre à égalité avec nos ennemis, alors que dans le pardon nous montrons plus de sagesse et d’intelligence.

Aleph de Paulo Coelho

 

«Faire pleurer quelqu’un en lui disant la vérité est mieux que de le faire sourire en lui racontant un mensonge»

Paulo Coelho (photo dev new)

 

UN SORCIER AFRICAIN conduit son apprenti dans la forêt. En dépit de son âge, il marche avec agilité, tandis que l’apprenti glisse et tombe à tout instant. Celui-ci blasphème, se relève, crache sur le sol qui le trahit, mais continue à suivre son maître.
Après avoir longtemps marché, ils arrivent dans un lieu sacré. Sans même s’arrêter, le sorcier fait demi-tour et reprend la route en sens inverse. « Vous ne m’avez rien enseigné, aujourd’hui, objecte l’apprenti, après une nouvelle chute.
– Je vous ai enseigné quelque chose, mais on dirait que vous n’apprenez rien, réplique le sorcier. J’essaie de vous enseigner comment on traite les erreurs de la vie.
– Et comment les traite-t-on ?
– De la façon dont vous auriez dû traiter les chutes que vous avez faites. Au lieu de maudire l’endroit où vous êtes tombé, vous auriez dû chercher ce qui vous avait fait glisser. »