Dans un monde en perpétuel changement, où l’épanouissement personnel est devenu le nouveau graal, chacun aspire à se construire une vie heureuse, tant sur le plan personnel que professionnel. Or ce chemin est souvent semé d’embuches.
Tout le monde connaît des échecs dans sa vie. Pourquoi certains sont très à l’aise avec leurs mésaventures alors que d’autres sont tétanisés à l’idée d’échouer ?
Si cette crainte est plus que légitime, elle ne doit pour autant pas être un obstacle. Il est rare que des personnes réussissent toujours ce qu’elles entreprennent du premier coup.
Avant de vous présenter quelques principes de gestion de l’échec, explorons les parcours de certains protagonistes.
Commençons par vous ! Savez-vous que vous êtes tombé en moyenne 2.000 fois avant de savoir marcher ? Sauf si vous vous déplacez en rampant, l’échec vous est donc familier.
Voici l’histoire d’un homme qui :
– Fit faillite à l’âge de 31 ans – Fut battu aux élections législatives à 32 ans – Fit de nouveau faillite à 34 ans – Vit mourir son amie à 35 ans – Eut une dépression nerveuse à 36 ans – Fut battu aux élections locales à 38 ans – Fu battu aux élections du congrès à 43 ans, 46 ans puis 48 ans – Fut battu aux élections du sénat à 55 ans et à 58 ans – Fut élu Président des Etats-Unis à 60 ans L’avez-vous reconnu ? Il s’agit d’Abraham LincolnMarc Simoncini, fondateur Meetic, explique dans une interview menée pour LEntreprise.com en 2002 : « Je n’ai eu que des échecs avant de réussir (à vendre iFrance au groupe Vivendi et créer Meetic) ».
Tristan Lecomte, fondateur d’Alter Eco, avoue « Il m’a fallu quatre ans pour retrouver le salaire que j’avais chez l’Oréal. Parfois, je ne pouvais pas tirer 15 euros avec ma carte bleue. J’ai même du vendre mon studio pour éviter la faillite ». En 2010, « Time Magazine » a reconnu en lui l’une des 100 personnalités les plus influentes du monde.
Claude Oneta, entraineur de l’équipe de France de Hand-Ball, avouait en 2005 que « l’échec des Jeux Olympiques d’Athènes en 2004 a été notre carburant. Comme nous avons tous soufferts de cet échec, nous avons fait en sorte que ça n’arrive pas de nouveau« . Rappelons que cette équipe sportive Française a été la plus primée (Championne du Monde en 2009 et 2011, Olympique en 2008 et d’Europe en 2006 et 2010).
Ces exemples mettent en évidence que les échecs, les erreurs font partie du processus de réussite et que ce qui fera la différence repose avant tout sur la manière dont la personne perçoit l’échec. Il n’y a pas d’échec, juste du feed-backAprès avoir essayé à 9.999 reprises de créer l’ampoule électrique, Thomas Edison est interviewé par un journaliste, qui lui demande « Envisagez-vous un 10.000ème échec ? ». Il lui répondit « Je n’ai jamais échoué, j’ai seulement découvert une nouvelle façon de ne pas inventer l’ampoule électrique ».
Remplacez « j‘ai échoué » par « j’ai appris ce qui ne marchait pas et je ne compte pas le reproduire« . Explorez les raisons de votre échec, tirez-en les leçons puis retentez autre-chose, de différent, car « toujours plus de la même chose produit les mêmes effets », c’est ce qui différencie la persévérance (ok) de l’opiniâtreté (pas ok). L’échec peut être une source d’opportunitéDe grandes innovations sont souvent le fruit d’erreurs de parcours ou d’échecs. C’est ainsi que sont nés la pénicilline, le Téflon, les corn flakes ou encore le carambar.
Si vous n’avez pas atteint votre résultat, peut-être avez-vous découvert quelque chose de nouveau.
Se libérer des préjugés et stéréotypes communément admisComme se plait à souligner Alain Afflelou « Mon conseil aux entrepreneurs ? ne jamais demander de conseil » . Faites confiance à votre intuition.
Vous pensez qu’il faut avoir fait une grande école pour réussir ? 33% des créateurs d’entreprise n’ont aucun diplôme, Pierre Bérégovoy avait un CAP.
Avoir peur de l’échec mène à l’échecC’est ce que l’on appelle « l’effet pygmalion ». Si vous craignez de ne pas atteindre votre objectif, vous augmentez la probabilité d’échouer.
Apprenez à vous mettre dans un « état interne positif » en vous construisant, par exemple, une image mentale de vous-même après avoir réussit votre projet. La peur de l’échec est votre amieD’une part, cette peur vous renseigne sur ce que vous devez faire pour réduire les risques d’échecs (mieux planifier, demander l’avis de personnes sur votre projet…) et, d’autre part, si les échecs se reproduisent c’est qu’il y a fort à parier qu’il y a une faille dans votre stratégie personnelle que vous devez trouver.
L’échec est bien souvent le chemin qui mène à la réussite.