L’échec est le fondement de la réussite

Dans un monde en perpétuel changement, où l’épanouissement personnel est devenu le nouveau graal, chacun aspire à se construire une vie heureuse, tant sur le plan personnel que professionnel. Or ce chemin est souvent semé d’embuches.

Tout le monde connaît des échecs dans sa vie. Pourquoi certains sont très à l’aise avec leurs mésaventures alors que d’autres sont tétanisés à l’idée d’échouer ?

Si cette crainte est plus que légitime, elle ne doit pour autant pas être un obstacle. Il est rare que des personnes réussissent toujours ce qu’elles entreprennent du premier coup.

Avant de vous présenter quelques principes de gestion de l’échec, explorons les parcours de certains protagonistes.

Commençons par vous ! Savez-vous que vous êtes tombé en moyenne 2.000 fois avant de savoir marcher ? Sauf si vous vous déplacez en rampant, l’échec vous est donc familier.

Voici l’histoire d’un homme qui :

–       Fit faillite à l’âge de 31 ans
–       Fut battu aux élections législatives à 32 ans
–       Fit de nouveau faillite à 34 ans
–       Vit mourir son amie à 35 ans
–       Eut une dépression nerveuse à 36 ans
–       Fut battu aux élections locales à 38 ans
–       Fu battu aux élections du congrès à 43 ans, 46 ans puis 48 ans
–       Fut battu aux élections du sénat à 55 ans et à 58 ans
–       Fut élu Président des Etats-Unis à 60 ans
 
L’avez-vous reconnu ? Il s’agit d’Abraham Lincoln
 

Marc Simoncini, fondateur Meetic, explique dans une interview menée pour LEntreprise.com en 2002 : « Je n’ai eu que des échecs avant de réussir (à vendre iFrance au groupe Vivendi et créer Meetic) ».

Tristan Lecomte, fondateur d’Alter Eco, avoue « Il m’a fallu quatre ans pour retrouver le salaire que j’avais chez l’Oréal. Parfois, je ne pouvais pas tirer 15 euros avec ma carte bleue. J’ai même du vendre mon studio pour éviter la faillite ». En 2010, « Time Magazine » a reconnu en lui l’une des 100 personnalités les plus influentes du monde.

Claude Oneta, entraineur de l’équipe de France de Hand-Ball, avouait en 2005 que « l’échec des Jeux Olympiques d’Athènes en 2004 a été notre carburant. Comme nous avons tous soufferts de cet échec, nous avons fait en sorte que ça n’arrive pas de nouveau« . Rappelons que cette équipe sportive Française a été la plus primée (Championne du Monde en 2009 et 2011, Olympique en 2008 et d’Europe en 2006 et 2010).

Ces exemples mettent en évidence que les échecs, les erreurs font partie du processus de réussite et que ce qui fera la différence repose avant tout sur la manière dont la personne perçoit l’échec.
 
Il n’y a pas d’échec, juste du feed-back

Après avoir essayé à 9.999 reprises de créer l’ampoule électrique, Thomas Edison est interviewé par un journaliste, qui lui demande « Envisagez-vous un 10.000ème échec ? ». Il lui répondit « Je n’ai jamais échoué, j’ai seulement découvert une nouvelle façon de ne pas inventer l’ampoule électrique ».

Remplacez « j‘ai échoué » par « j’ai appris ce qui ne marchait pas et je ne compte pas le reproduire« . Explorez les raisons de votre échec, tirez-en les leçons puis retentez autre-chose, de différent, car « toujours plus de la même chose produit les mêmes effets », c’est ce qui différencie la persévérance (ok) de l’opiniâtreté (pas ok).
 
L’échec peut être une source d’opportunité

De grandes innovations sont souvent le fruit d’erreurs de parcours ou d’échecs. C’est ainsi que sont nés la pénicilline, le Téflon, les corn flakes ou encore le carambar.

Si vous n’avez pas atteint votre résultat, peut-être avez-vous découvert quelque chose de nouveau.

 
Se libérer des préjugés et stéréotypes communément admis

Comme se plait à souligner Alain Afflelou « Mon conseil aux entrepreneurs ? ne jamais demander de conseil » . Faites confiance à votre intuition.

Vous pensez qu’il faut avoir fait une grande école pour réussir ? 33% des créateurs d’entreprise n’ont aucun diplôme, Pierre Bérégovoy avait un CAP.

 
Avoir peur de l’échec mène à l’échec

C’est ce que l’on appelle « l’effet pygmalion ». Si vous craignez de ne pas atteindre votre objectif, vous augmentez la probabilité d’échouer.

Apprenez à vous mettre dans un « état interne positif » en vous construisant, par exemple, une image mentale de vous-même après avoir réussit votre projet.
 
 
La peur de l’échec est votre amie

D’une part, cette peur vous renseigne sur ce que vous devez faire pour réduire les risques d’échecs (mieux planifier, demander l’avis de personnes sur votre projet…) et, d’autre part, si les échecs se reproduisent c’est qu’il y a fort à parier qu’il y a une faille dans votre stratégie personnelle que vous devez trouver.

 
L’échec est bien souvent le chemin qui mène à la réussite.

Estime de soi : 3 secrets d’estime de soi révélés

3 secrets pour une meilleure estime de soi

Avoir une haute d’estime de soi, ne veux pas dire être hautain et dédaigneux, mais seulement dire que vous êtes sûr de vos capacités à faire face à l’adversité et aux obstacles qui se dresse devant vous.

Pour vous aider à acquérir une meilleure estime de vous, voici trois secrets qui vous aideront et vous feront prendre conscience que l’estime de soi, n’est pas un handicap, mais une bénédiction pour vous, votre entourage et votre avenir.

1er secret d’estime de soi : s’aimer soi-même

S’aimer soi-même est le premier et le plus important des secrets d’estime de soi. Celui qui s’aime lui-même se perçoit, comme l’a dit le gigantesque Nelson MANDELA, comme un être « talentueux, magnifique, formidable ». Il se sait d’une immense valeur et réagit en conséquence, peu importe la situation. N’est-ce pas merveilleux ?! Comment y arriver ?

Pour s’aimer soi-même, il faut :

  • Se chérir soi-même exactement comme vous chérissez ceux que vous aimez. Par exemple, répétez-vous mentalement  le matin : « Je t’aime énormément et inconditionnellement », passez du bon temps avec vous-même en pratiquant une activité aimée, invitez-vous vous-même à déjeuner, au cinéma, … et offrez à vous-même des cadeaux dont vous avez envie.
  • Se féliciter et se complimenter soi-même au moindre succès. N’attendez pas les autres. Ils n’ont pas le temps, la présence d’esprit ou l’envie de le faire. Procédez de la sorte. Dites-vous : « Je me félicite et me complimente moi-même pour… ».
  • Se pardonner à soi-même à chaque fois que l’on fait une erreur et/ou vit un échec. Pour cela, après chaque erreur ou échec, dites-vous automatiquement : « Je me pardonne à moi-même pour… »
  • S’encourager à continuer sa marche vers la réussite même après un faux pas. Pour cela, après chaque erreur ou échec, dites-vous : « Je me pardonne à moi-même pour… ». « Je m’encourage à continuer car en tirant des leçons de ce faux pas, je marcherai plus vite et plus sûrement vers mes rêves la prochaine fois ».

Mais ce n’est pas tout : vous devez également vous débarrasser des mauvaises croyances.

2ème secret d’estime de soi : se débarrasser des mauvaises croyances

Les mauvaises croyances diminuent et finissent par réduire à néant l’estime de soi. Par exemple, si l’on vous a répété par le passé que vous étiez nul en quelque chose et que vous avez fini par le croire, cela va réduire votre estime de vous-même car votre valeur, penserez-vous, est en baisse.

En réalité, loin d’être nul, vous êtes extrêmement puissant : l’être humain a cloné la brebis Dolly ; et vous en êtes un. L’être humain a inventé l’avion, une machine de plusieurs tonnes défiant les lois de la pesanteur ; et vous en êtes un. L’être humain recoud aujourd’hui des doigts sectionnés, redonne une vue partielle aux aveugles, amasse des milliards d’euros comme fortune personnelle ; et vous en êtes un.

Débarrassez-vous donc des mauvaises croyances : demandez-vous de prime abord quelles sont les croyances qui diminuent actuellement votre estime de vous-même. Puis, recherchez dans Google les citations et la biographie des grands leaders qui ont eu au départ les mêmes mauvaises croyances que vous.

Vous saurez clairement quelles sont ou ont été les croyances qui, une fois développées, ont accru leur estime en eux-mêmes. Enfin, une fois par jour, répétez mentalement chacune de ces croyances.

Par exemple, pour Clement STONE, « Un problème est une opportunité habillée en vêtements de travail ». Donc, répétez-vous chaque jour : « Mes problèmes sont des opportunités qui attendent que je travaille sur eux ».  Enfin, obtenez des résultats.

3ème secret d’estime de soi : obtenez des résultats positifs

Le 3ème secret d’estime de soi, c’est d’obtenir des résultats positifs. Pourquoi ? Les résultats positifs accroissent l’estime de soi et par conséquent la confiance en soi. Plus vous obtiendrez des résultats positifs, plus votre valeur propre grandira à vos yeux, plus vous aurez confiance en vous. Cette confiance vous amènera à son tour à multiplier vos actions afin d’obtenir d’autres résultats positifs.

Pour conclure

J’espère que ces trois secrets vous aideront à améliorer l’opinion que vous avez de vous et à augmenter votre «estime de vous » et  l’estime de soi nécessaire au succès.

 

bon ramadan a tous les musulmans du monde : les bienfaits de jeuner

   

Les musulmans se réjouissent chaque année de l’arrivée du mois de Ramadan et du jeûne purificateur qui l’accompagne. Outre les mérites associés au jeûne de ce mois, de nombreux bienfaits physiques et psychologiques viennent compléter la liste de ses effets positifs. Le Prophète  l’avait dit quatorze siècles auparavant « Jeûnez et vous serez en bonne santé », ce qui ne fait que corroborer la parole coranique « […] Jeûner est un bien pour vous, peut-être le comprendrez-vous », s.2 Al-Baqara (La Génisse), v.184.

 

Une école de volonté et de patience

Le jeûne du mois de Ramadan est une initiative personnelle basée sur un engagement moral vis-à-vis d’Allâh . Cette prescription divine représente le meilleur moyen d’apprendre à patienter. D’ailleurs, Allâh  dit dans le hadîth qoudsi : « Toutes les bonnes actions des descendants d’Adam sont récompensées de dix à sept cents fois leur mérite, excepté la patience, pour laquelle Je décide de la récompense Moi-même. Or, la patience, c’est le jeûne. » Et le Prophète de préciser que le mois de Ramadan est « le mois de la patience, laquelle est récompensée par le Paradis ». Ce mois béni est une période d’autorégulation et de maîtrise de soi mais le but est de perpétrer ces bonnes habitudes au-delà du Ramadan. S’abstenir de répondre à un besoin physique naturel et essentiel témoigne d’une volonté et d’une patience sans cesse renouvelées au cours de ce mois.

 

Un repos du système digestif

L’abstinence observée du lever au coucher du soleil repose l’appareil digestif et le foie en particulier. Pour bénéficier au maximum des bienfaits de cette diète diurne, il est nécessaire de suivre la sounna du Prophète  en absorbant une quantité limitée d’aliments lors de la rupture du jeûne. En effet, le Messager d’Allâh  a dit : « Le fils d’Adam n’a jamais rempli un récipient pire que son ventre. Quelques bouchées suffisent à maintenir ses forces. S’il en décide autrement, qu’il consacre un tiers[de son estomac] à la nourriture, un tiers à la boisson et un tiers à l’air. »

D’ailleurs, rompre son jeûne avec des dates, comme le recommande la sounna prophétique, s’avère extrêmement bénéfique : le fructose contenu dans ce fruit alimente rapidement le cerveau et augmente graduellement le taux de sucre dans le sang, ce qui réduit la sensation de faim et le besoin de grandes quantités de nourriture.

L’effet de l’acide chlorhydrique et de la bile qui se répandent toujours dans le tube digestif n’est pas amoindri par l’effet tampon et l’action absorbante des aliments. Ces substances détruisent ainsi une multitude de germes parasites et nocifs, et nettoient les parois intestinales en les débarrassant des cellules mortes. La sensation de faim et de soif réactive la sécrétion d’autres glandes bienfaitrices dont le fonctionnement cesse en raison d’une alimentation trop riche et monotone. Jeûner permet donc de réhabiliter le mécanisme naturel déclenchant  la sensation de faim et de soif réelles, suite à une altération bien plus occasionnée par des envies gourmandes que par un besoin corporel fondé. Aujourd’hui, bon nombre de médecins prescrivent un jeûne thérapeutique pour guérir certaines maladies et/ou en prévenir d’autres.

 

Autres bienfaits proprement physiologiques

Le corps du jeûneur profite encore d’autres avantages :
– une chute du taux de cholestérol dans le sang, ce qui réduit considérablement les risques d’accidents cardio et cérébro-vasculaires et prévient l’apparition de l’hypertension.
– Des études prouvent qu’une privation d’eau pendant huit à dix heures n’est pas nécessairement mauvaise pour la santé ; elle permet de reposer le système rénal et produit une légère déshydratation en concentrant les liquides, ce qui allège le travail du cœur et augmenterait la longévité (étude prouvée pour les végétaux). Cela dit, le Prophète recommande de retarder le souhoûr au maximum et de rompre le jeûne dès le coucher du soleil, pour justement réduire cette période de déshydratation.

– Une légère perte de poids (de 5 à 10%). En effet, jeûner provoque la diminution du taux de sucre dans le sang. Le corps va par conséquent puiser dans les réserves : le glycogène emmagasiné dans le foie et les muscles ainsi que les corps lipidiques stockés dans la graisse sont transformés en énergie pour assurer le bon fonctionnement des cellules (réactions de glycogénolyse).

– Une régénération cellulaire qui permet aux jeûneurs de paraître plus jeunes que ceux qui ne jeûnent pas.
En 1994, le premier Congrès international intitulé « La santé et Ramadan », tenu à Casablanca, comptabilisa 50 études approfondies menées par des musulmans et des non musulmans sur les bienfaits médicaux du jeûne. Alors que de nombreuses conditions s’amélioraient grâce au jeûne, aucun cas ne rapporta un aggravement de la situation des patients. Cela dit, les malades atteints de certaines affections sévères sont dispensés de jeûner.

 

L’assainissement du corps

Le Prophète  a dit : « À toute chose une zakât (aumône purificatrice), celle du corps est le jeûne. » Jeûner donne l’occasion à l’organisme de « faire le grand nettoyage » : il permet d’éliminer les graisses superflues, les toxines, les dépôts d’acide urique, etc. Cette cure de désintoxication lente relance des fonctions vitales jusque-là mises en veille et rend la personne plus sensible à ses besoins corporels. Une semaine de jeûne suffit pour observer une amélioration du tonus, un gain de vitalité et une perte de bourrelets ! Ce nettoyage en profondeur transparaît même à l’extérieur puisque la peau gagne en souplesse et en jeunesse.
Retrouver un équilibre corporel facilite les actes de dévotion et permet d’atteindre une stabilité morale et spirituelle.

 

Un état de paix et de tranquillité

Le musulman qui jeûne durant le mois de Ramadan peut témoigner de la quiétude qui l’enveloppe. L’agressivité de l’individu diminue et il est reconnu que le taux de crime baisse dans les pays musulmans. Ces derniers suivent le conseil du Prophète  : « Si quelqu’un vous cherche querelle, dites « Je jeûne ». ». Cette amélioration psychologique pourrait être liée à une meilleure stabilisation du taux de glucose sanguin durant le jeûne, car l’hyperglycémie qui survient après un repas accroît les changements de comportement.
La privation de nourriture du lever au coucher du soleil amène le croyant à organiser ses journées différemment : il pense davantage à nourrir son âme de lecture coranique et d’invocations pieuses. Ces occupations apaisent le cœur et rétablissent l’équilibre spirituel, trop souvent négligé dans une société où les plaisirs de la chair dominent allègrement. Aussi, le jeûneur s’éloigne de tout ce qui pourrait le distraire ou mettre en cause l’intégrité de son jeûne.

En définitive, jeûner durant le mois de Ramadan est un excellent moyen de maintenir son bien-être. Les effets de cette diète diurne s’observent à la fois sur les plans physique et psychologique. Le grand avantage du jeûne selon la loi islamique, contrairement à toute autre forme de diète drastique ou de régime draconien, réside dans la progressivité de son action : les changements s’opèrent lentement et en douceur pour le corps. Que les musulmans fassent honneur au « purificateur » et qu’ils profitent au maximum de l’ensemble de ses bienfaits !

 

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Est-ce que la vitesse à laquelle nous vivons nous fait passer à côté de grandes choses ?

Joshua Bell joue du violon dans le métro de Washington

Par un froid matin de janvier, un homme assis à une station de métro de Washington DC a commencé à jouer du violon. Il a joué six morceaux de Bach pendant environ 45 minutes. Pendant ce temps, comme c’était l’heure de pointe, il a été calculé que des milliers de personnes sont passées par la gare, la plupart d’entre elles en route vers leur travail.

Trois minutes se sont écoulées et un homme d’âge moyen a remarqué qu’un musicien jouait. Il a ralenti son rythme, a arrêté pendant quelques secondes, puis se précipita pour respecter son horaire.

Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : une femme jeta de l’argent dans l’étui de son violon et, sans s’arrêter, a continué son chemin.

Quelques minutes plus tard, quelqu’un s’adossa au mur pour l’écouter, mais l’homme a regardé sa montre et a repris sa marche. Il est clair qu’il était en retard au travail.

Celui qui a apporté le plus d’attention à la prestation musicale fut un petit garçon de 3 ans. Sa mère l’a tiré vers elle, mais le garçon s’est arrêté pour regarder le violoniste.

Enfin, la mère a tiré plus fort et l’enfant a continué à marcher en tournant la tête tout le temps. Cette action a été répétée par plusieurs autres enfants. Tous les parents, sans exception, les forcèrent à aller de l’avant.

Durant les 45 minutes que le musicien a jouées, seulement 6 personnes se sont arrêtées et sont restées à l’écouter pendant un certain temps. Environ 20 lui ont donné l’argent, mais ont continué à marcher à leur rythme. Il a recueilli 32 $. Quand il finit de jouer et que le silence se fit, personne ne le remarqua. Personne n’applaudit, ni n’exprima quelque reconnaissance que ce soit.

Personne ne savait cela, mais le violoniste était Joshua Bell, l’un des meilleurs musiciens au monde. Il a joué l’un des morceaux les plus difficiles jamais écrits, avec un violon une valeur de 3,5 millions de dollars.

Deux jours avant sa prestation dans le métro, Joshua Bell joua à guichets fermés dans un théâtre de Boston où un siège coûtait en moyenne 100 $.

C’est une histoire vraie. Joshua Bell joua effectivement incognito dans la station de métro

Cet événement a été organisé par le Washington Post dans le cadre d’une expérience sur la perception, les goûts et les priorités des gens. L’énoncé était: dans un environnement commun à une heure inappropriée sommes-nous en mesure de percevoir la beauté?

Nous arrêtons-nous pour l’apprécier? Savons-nous reconnaître le talent dans un contexte inattendu?

L’une des conclusions possibles de cette expérience pourrait être: si nous n’avons pas un moment pour nous arrêter et écouter un des meilleurs musiciens au monde jouant la meilleure musique jamais écrite, combien d’autres choses manquons-nous ?

le médecin

un médecin est entré à l’hôpital dans la hâte après avoir été appelé pour une chirurgie urgente. Il a répondu à l’appel, a changé dès que possible ses vêtements et est allé directement au bloc de chirurgie. Là, Il trouve le père du garçon qui fait des va-et-vient dans le hall.

En voyant le médecin arriver, le papa hurla : « Pourquoi avez-vous pris tout ce temps pour venir ? Vous ne savez pas que la vie de mon fils est en danger ? Vous n’avez pas le sens des responsabilités ? »

Le médecin sourit et dit : « Je suis désolé, je n’étais pas dans l’hôpital et je suis venu le plus rapidement possible après avoir reçu l’appel… Et maintenant, je souhaite que vous vous calmiez pour que je puisse faire mon travail ».

« Me calmer ? Et si c’était votre fils, vous calmeriez-vous ? Si votre propre fils meurt maintenant que ferez-vous ? » dit le père avec colère.

Le médecin sourit encore et répondit : « Je dirai… De la poussière nous sommes venus et épousseter nous retournerons, béni soit le nom de Dieu. Les médecins ne peuvent pas prolonger des vies. Allez et intercédez pour votre fils, nous ferons de notre mieux par la grâce de Dieu ».

« Donner conseil quand nous ne sommes pas concernés, c’est si facile », murmura le père.

La chirurgie a pris quelques heures après lesquelles le médecin sortit heureux. « Merci Dieu ! Votre fils est épargné. Si vous avez n’importe quelle question, demandez à l’infirmière ! »

« Pourquoi est-il si arrogant ? Il ne pouvait pas attendre quelques minutes pour que je me renseigne sur l’état de mon fils ? », a commenté le père en voyant l’infirmière après que le médecin soit parti.

L’infirmière répondit, les larmes descendant son visage : « Son fils est mort hier dans un accident de la route, il était à l’enterrement quand nous l’avons appelé pour la chirurgie de votre fils. Et maintenant qu’il a épargné la vie de votre fils, il est parti courir pour finir l’enterrement de son fils »..

Moralité : Ne JAMAIS JUGER PERSONNE parce que vous ne savez pas ce qu’elle traverse en ce moment.

La soupe de cailloux

Pendant une grande famine du moyen-âge, un homme arriva dans un petit village.

On lui dit “Passez votre chemin, Monsieur il n’y a rien à manger ici”.  Les habitants cachaient leurs réserves de nourriture et ne voulaient pas les partager.

“Oh mais je ne demande rien à manger, j’invite tous ceux qui le veulent à manger de la bonne soupe ce soir”.

Et, joignant le geste à la parole, il découvrit un grand chaudron. Il demanda un coup de main pour le sortir de son chariot. Il était incroyablement lourd.

“Il y a tout ce qu’il faut là-dedans dit-il, j’ai juste besoin d’eau”.

On lui apporta de l’eau et il l’installa au-dessus d’un grand feu.

La nouvelle fit bientôt le tour du village.

Tout le monde regardait de derrière sa fenêtre.

L’homme demanda: “Savez-vous qui pourrait nous donner un peu de choux? C’est tellement meilleur avec des choux!”

Un jardinier s’avança: il avait un choux qu’il avait caché. Il le donna volontiers  pour avoir autant de soupe qu’il en voulait.

“Maintenant, si nous avions un morceau de bœuf salé, cela ferait une soupe de roi!”

Le boucher s’exécuta, trouvant un morceau de bœuf salé qu’il avait dans sa réserve.

Oignons, patates, carottes, champignons… il continua à “améliorer” ainsi sa soupe
magique.

Quand vint l’heure de la déguster, elle était délicieuse et tout le monde en eut
le ventre plein.

Et l’homme passa au village suivant…

 

Morale de l’histoire :

Ce que l’on ne peut pas faire seul, on peut le réaliser à plusieurs. Et en participant, en partageant ce qu’on a avec les autres, loin de s’appauvrir, on s’enrichit.

Le père, l’enfant et l’âne

Un jour, un enfant pose une question à son père :

– Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?

 

Ne sachant que répondre à cette interrogation, le père propose à son fils de le suivre. Ils sortent de la maison, le père sur le vieil âne et le fils suivant à pied. Les gens du village accusent :

– Son père est un père indigne ! Il monte son âne quand son fils le suit à pied !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.

 

Le lendemain ils sortent de nouveau, mais cette fois le père installe son fils sur l’âne et l’accompagne en tenant la bride. Les voisins disent alors :

– En voilà un fils indigne : il ne respecte pas encore son vieux père et le laisse aller à pied !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.

 

Le jour suivant ils s’installent tous les deux sur l’âne puis quittent la maison. Les villageois critiquent à nouveau le père et le fils :

– Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

 

Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l’âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :

– Voilà qu’ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C’est le monde à l’envers !

– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

 

Arrivés à la maison, le père dit à son fils :

– Tu me demandais l’autre jour le secret du bonheur. Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire.

FAIS CE QUE TU AIMES ET TU SERAS HEUREUX !!

s’ouvrir aux autres pour être heureux

L’idée que nous nous faisons du bonheur est souvent plus ou moins liée à des possessions (argent, maison, voiture …) ou au succès social (métier reconnu, accomplissement notoire, bonne réputation professionnel …). Tant qu’on ne peut atteindre ces objectifs prosaïques, nous pensons ne pas pouvoir être pleinement heureux. Conséquemment, bon nombre de gens passent leur vie à rechercher une illusion car le vrai bonheur n’est pas associé aux possessions ou au statut social. Le véritable bonheur est plutôt un état de conscience.

Mais comment accéder à cet état de conscience? La réponse est simple, il suffit de s’ouvrir aux autres et de devenir un donneur et non pas un demandeur d’amour. L’égoïste ne peut pas être heureux, car il ferme son cœur aux autres. Pour être heureux, il faut s’ouvrir jusqu’à embrasser le monde entier. Celui qui a beaucoup d’amour se dilate et il a l’impression que tout s’ouvre à lui.
Débarrassez-vous de cette habitude de constamment prendre et faites l’expérience de la générosité sincère. Si vous hésitez à donner des biens matériels alors faites des dons non tangibles simplement par votre attitude envers les autres. Voici quelques exemples :
Écouter les autres avec bonté
Saluer avec sincérité les gens de votre entourage
Encourager les gens qui vous entourent
S’intéresser sincèrement à la vie des gens de votre entourage
Sourire
Faire des compliments sincères
Remercier tous ceux qui vous rendent service
Éviter les conflits inutiles
Être serviable
Démontrer du respect à tous, particulièrement à “ceux qui ne le méritent pas”
Orienter volontairement les conversations vers des sujets d’intérêts pour vos interlocuteurs
Pardonner

Nous devons saisir les différentes opportunités d’être ouvert aux autres. Cette attitude nous enrichit, car ainsi nous recevons plus que nous donnons. Ça semble illogique peut-être, mais faites-en l’expérience. En donnant de votre temps aux autres, vous devenez plus inspiré intérieurement, et cette nouvelle richesse intérieure vous prépare à donner davantage et ainsi de suite.

Pendant quelques semaines, changez votre attitude envers les autres en adoptant certaines des 12 approches ci-dessus, puis observez-vous. Si vous avez mis suffisamment d’effort et de sincérité dans cette expérimentation, vous sentirez naître en vous une nouvelle force. Vous sentirez un certain bonheur intérieur. Évidemment, vous ne deviendrez pas une toute nouvelle personne en quelques semaines, mais vous percevrez une certaine différence. Et ceci vous motivera à aller plus loin.

Conclusion :

Un jour ou l’autre on se questionne tous sur la valeur de notre vie. On se demande si on a pris des bonnes décisions et on essaie de déterminer si on a bien utilisé le temps que la vie nous a donné. Lors de cette rétrospection, le temps que vous aurez donné aux autres d’une façon désintéressée sera une valeur sûre. Et vous serez fier d’avoir posé ces gestes. S’ouvrir aux autres donne un sens à la vie.

Lurlene McDaniel a dit :

« Le pardon est un choix que tu fais, un cadeau que tu donnes à quelqu’un même s’il ne le mérite pas. Cela ne coûte rien, mais tu te sens riche une fois que tu l’as donné.  »

Lurlene McDaniel