Deux questions d’éthique !!

Première question :

 

Supposons que vous connaissiez une femme qui est enceinte, mais qui a déjà huit enfants, dont trois sourds, deux aveugles et un mentalement attardé ; de plus, cette femme a la syphilis. Lui recommanderiez-vous d’avorter ?

… …

Répondez mentalement, puis lisez la seconde question.

 

Deuxième question :

 

Il est temps d’élire le Président du Monde, et votre vote sera déterminant. Voici les données concernant les trois principaux

 

candidats :

 

Le candidat A est associé à des politiciens véreux et consulte des astrologues. Il a eu deux maîtresses. Il fume comme une cheminée d’usine et boit huit à dix martinis par jour.

 

Le candidat B a déjà été viré deux fois, il dort jusqu’à midi, fumait de l’opium au collège et boit un quart de litre de whisky chaque soir.

 

Le candidat C est un « héros » de guerre médaillé. Il est végétarien, boit une bière occasionnellement et n’a jamais eu d’histoires extra-conjugales.

 

Parmi ces trois candidats, lequel choisiriez-vous (honnêtement) ?

 

Faites d’abord votre choix, ne trichez pas, puis lisez la réponse ci-dessous.

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Le candidat A est Franklin D. Roosevelt.

 

Le candidat B est Winston Churchill.

 

Le candidat C est Adolf Hitler.

 

Comme quoi, il faut toujours se méfier des personnes qui ont une vie trop saine…

 

Au fait, s’agissant de la question de l’avortement : si vous avez répondu « oui  » , vous venez de tuer Beethoven.

Test des Trois Passoires

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse.

Quelqu’un vint, un jour, trouver le grand philosophe et lui dit :

– Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?

… – Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.

– Les trois passoires?

– Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?

– Non.. J’en ai seulement entendu parler…

– Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

– Ah! non. Au contraire.

– Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain qu’elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’utilité. Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?

– Non.. Pas vraiment.

– Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?