« Celui qui agit sans réfléchir ressemble à un enfant qui s’amuse avec des allumettes. »
Lorsqu’un problème sévère se présente à nous ; il est normal d’avoir une réaction spontanée. Parfois, cette réaction initiale nous fait poser des gestes que nous regrettons par la suite. Il est donc utile de développer le réflexe de prendre un pas de recul face à ces situations. Voici quelques exemples :
*Problème : votre enfant obtient une très mauvaise note à l’école.Réaction initiale : vous réprimandez immédiatement celui-ci avec véhémence, ce qui le décourage et contribue à une baisse encore plus forte de sa performance.
*Problème : votre patron dit être insatisfait de vous par rapport à un certain dossier.Réaction initiale : vous critiquez sévèrement celui-ci qui perçoit ainsi que vous n’acceptez pas d’améliorer le dossier en question.
*Problème : votre époux démissionne soudainement de son emploi.Réaction initiale : vous faites une scène immense à ce dernier avant de le questionner pour connaître la motivation de ce geste précipité.
Ainsi vous avez maintenant deux problèmes plutôt qu’un : un époux sans emploi et un froid dans votre relation de couple. « Lorsque nous sommes trop proches de l’arbre, on ne voit plus la forêt. »
Les trois scénarios précédents ont une chose en commun. La première réaction a eu lieu sans prendre de recul et a ainsi empiré le problème. Dans une situation critique, il est souvent utile de prendre du recul pour plusieurs raisons :
Dédramatiser vos problèmes
Changer notre attitude
Écouter notre interlocuteur
Mieux comprendre notre interlocuteur
Mieux réfléchir pour trouver une solution.
Suite des trois exemples :
*Problème : votre enfant obtient une très mauvaise note à l’école. Exemple de recul : vous résistez à la tentation de réprimander immédiatement votre enfant. Vous discutez plutôt avec votre époux. Le simple fait de discuter avec quelqu’un d’autre que votre enfant vous fait prendre du recul. De plus, deux têtes valent mieux qu’une ; c’est-à-dire que les opinions de votre époux vous aident à trouver une meilleure une solution.
*Problème : votre patron dit être très insatisfait de vous par rapport à un certain dossier.Exemple de recul : vous résistez à la tentation de critiquer votre patron sur-le-champ. Vous expliquez plutôt à ce dernier que vous avez bien compris sa position ; et que vous souhaitez poursuivre cette conversation le lendemain car vous êtes épuisé. C’est-à-dire que vous n’avez plus l’énergie pour discuter efficacement du dossier en question. Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, vous êtes plus ouvert aux suggestions.
*Problème : votre époux démissionne soudainement de son emploi.Exemple de recul : vous dites à votre époux que vous devez faire une promenade seule afin de vous calmer. Après cette pause, vous n’êtes pas moins déçue, mais vous êtes en meilleure posture pour traiter cette nouvelle situation. Et surtout vous êtes maintenant suffisamment calme pour entendre et peut-être comprendre les raisons qui ont poussé votre époux à poser ce geste. Limite :Certaines situations exigent une action rapide. Dans de tels cas, il peut être nuisible de prendre du recul.
Nous devons donc développer la sagesse nécessaire pour distinguer ces deux types de situations, soit les situations urgentes et les situations qui bénéficient d’un recul.
Conclusion : On ne peut pas échapper aux épreuves, alors il est bien de décider une fois pour toutes d’employer des méthodes qui nous permettent de mieux les affronter. La meilleure façon d’affronter les situations difficiles est d’avoir une attitude correcte dès le début. Ceci inclut de prendre un pas de recul lorsque nous sommes tentés de poser des gestes regrettables. Prendre du recul contribue à nous faire découvrir ce qui se cache de riche et de profond derrière plusieurs épreuves.
« Ce sont les épreuves qui nous révèlent. Elles nous mettent au défi de nous dépasser et de nous voir dans notre propre réalité. »